« Le bâillonnement des personnes d’extrême droite fait partie intégrante du milieu universitaire, des médias et du système judiciaire en Israël »

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Le Dr Assaf Malach (notre photo – Wikipedia) accuse les éléments de gauche d’une campagne chronométrée contre les partisans de la réforme judiciaire, qui porte également les couleurs de la violence : « Le professeur Aharon Barak a défini la réforme comme la même chose qu’une ‘révolution des chars’, la rendant ainsi clair pour ses partisans et leur indiquant exactement comment et quoi faire. La foule éclairée a parfaitement compris le message ».

JDN

Le Dr Assaf Malach, directeur du Collège de politique de Jérusalem et président du comité des études civiques au ministère de l’Éducation, critique vivement les tentatives de l’académie israélienne de faire taire les voix des partisans de la réforme juridique, et accuse : « Museler la bouche des gens de droite fait partie intégrante de l’académie israélienne, des médias israéliens, du système judiciaire israélien et même du marché du travail israélien. »

Malach, l’un des organisateurs de la pétition des professeurs en faveur de la réforme publiée le mois dernier, a exprimé aujourd’hui (jeudi) sur Facebook ses sentiments difficiles à la suite des événements de ces derniers mois en Israël. Ci-dessous de nombreuses citations de ses paroles.

« Mon (ancien) ami, un professeur de sociologie très respecté, m’a écrit il y a cinq semaines un message WhatsApp fou sur la destruction que ‘nous’ causons au pays. Aucun déclencheur personnel précis n’existe entre nous, juste mes positions qui ont suffi à transférer notre discours au pluriel. Ma tentative ratée de déplacer la conversation vers les secteurs d’activité a conduit à un message qui se terminait par les mots « Tu n’es pas mon frère, tu es maintenant mon ennemi ».

« En organisant la pétition des 250 professeurs qui soutiennent la réforme, je suis tombé sur un cortège de professeurs qui s’identifiaient complètement au contenu mais s’abstenaient d’exprimer publiquement leur opinion de peur que cela ne dérange leur promotion en grade ou l’obtention de leurs budgets de recherche. Il ne fait aucun doute que le point culminant était une lettre de menace flagrante et explicite pour nuire à la promotion, reçue par le professeur, membre du domaine des sciences naturelles qui a signé la lettre, d’un expert très expérimenté dans son domaine. L’académie en Israël est structurée et l’on sait qu’un tel signataire doit chercher une autre profession. »

« J’ai entendu il y a quelques semaines des évaluations modérées de l’impact de la réforme sur l’économie israélienne au fil du temps de la part d’un économiste de très haut niveau, qui possède un certain nombre d’entreprises très importantes dans l’économie israélienne. Il a répondu à ma demande de rencontrer le ministre des Finances de l’État d’Israël pour présenter sa position et ses évaluations professionnelles, mais jusqu’à ce que le bureau du ministre le contacte, il a refusé. Je me suis tourné vers lui, perplexe, et il m’a expliqué que les PDG de ses entreprises avaient fermement opposé leur veto à une telle réunion, même si c’était assez clair que cela signifiait l’absence de soutien politique ou de soutien à la réforme. Quand Omer Moab écrit sur le consensus parmi les économistes, c’est ainsi qu’il est fabriqué. »

Plus tard dans le message, Malach a déclaré qu’une « campagne d’incitation chronométrée a été menée contre le Forum Kohélet et ses membres, qui comprenait également trois attaques physiques contre l’institut lui-même et ses dirigeants, y compris une tentative de faire taire ses membres de toute activité sur Facebook. Mon ami Ran Bar-Yoshfat, vice-président de ce Forum, un homme aux multiples actions et de très belles initiatives à tous points de vue, raconte avoir été bloqué pendant une heure hier à la suite d’une plainte aussi mensongère, et malheureusement ce n’est pas un phénomène anormal. Dans le cadre des réunions de dialogue initiées par la Maison du Président, j’ai récemment eu l’occasion d’entendre la PDG de Facebook-Meta Israël, Adi Sofer-Thani, exprimer ses sincères inquiétudes quant à l’avenir des droits de l’Homme en Israël. J’aurais été heureux d’entendre parler de sa part des limites de la liberté d’expression que les représentants de Facebook Israël ont gentiment décidé de placer devant les utilisateurs ».

« Les événements des deux derniers mois ont enlevé de mon cœur toute innocence concernant la lessive de mots qui fait des heures supplémentaires ici, et bien que je ne sois pas nouveau dans ce secteur, il y a certainement plus à enlever. La sainte rage des universitaires en Israël pour la liberté d’expression se révèle maintes et maintes fois strictement limitée à certains domaines. La formule classique d’Herbert Marcuse sur la « tolérance répressive » contre la « tolérance libératrice », qui signifie simplement l’idéal de fermer la bouche aux gens de droite, est une partie inséparable de l’académie israélienne, des médias israéliens, du système judiciaire israélien et même du marché de l’emploi israélien, qui a récemment forcé ses travailleurs à faire grève illégalement contre la réforme – contre leur volonté. »

« La coercition, le silence, l’intimidation et la violence sont bien ancrés dans la tradition de la gauche politique mondiale et l’idée de la ‘dictature du prolétariat’, ainsi que dans la poursuite bien connue du ‘collectivisme idéologique’ dans le gauche, qui à chaque génération razzie et prend forme mais comme le phénix mythologique surgit encore et encore dans des cycles réguliers. Je n’ai pas l’intention de peindre tous les manifestants ou tous les opposants à la réforme sous ces couleurs de violenceצ multitude de nuances différentes et le large éventail des protestataires et des manifestants, dont un nombre important sont complètement éloignés des choses mentionnées ici. Cependant, il ne serait pas juste de supprimer pour cette raison la portée considérable des exemples que j’ai mentionnés, qui ont été bien gérés par des partis très centraux dans la conduite de la contestation. »

« Comme d’habitude, à leur tête, le professeur Aharon Barak, qui dès le premier jour a défini la réforme comme la même chose qu’une « révolution des chars », expliquant ainsi à ses partisans exactement comment et ce qu’il fallait faire. La foule éclairée très bien compris le message », a conclu le Dr Malach.

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