L’enquête montre que le gouvernement est perçu comme le principal facteur de division, tandis que la Cour suprême est considérée comme le moins controversé. Les tensions préexistantes autour de questions comme la réforme judiciaire de la Cour suprême étaient particulièrement marquées.
Les données supplémentaires de l’étude indiquent une évolution dans l’opinion publique. Environ 52 % des Israéliens croient maintenant qu’il est possible de parvenir à des accords significatifs entre les individus de droite et de gauche, une augmentation par rapport aux 38 % de l’indice précédent. De même, 50 % estiment que des accords peuvent être atteints entre les religieux et les laïcs, contre 39 % précédemment.
En ce qui concerne les divisions ethniques, 71 % des répondants pensent qu’il est possible de parvenir à des accords entre les séfarades et les ashkénazes, une hausse par rapport aux 60 % de l’étude précédente. En outre, 51 % des personnes interrogées croient qu’il est possible de trouver un consensus sur le statut de la Cour suprême, comparé à 41 % dans l’indice précédent.
Ces résultats soulignent une légère amélioration de la perception de la possibilité de réconciliation au sein de la société israélienne, bien que les divisions profondes persistent, notamment en ce qui concerne les rôles du gouvernement et de la Cour suprême.
Prendre conscience que les divisions internes affaiblissent Israël est une chose, mais cela n’empêche pas les nouveaux contestataires, apparus après les attaques du 7 octobre, de redoubler d’efforts pour destituer le Premier ministre Benjamin Netanyahou. Les manifestations régulières et les manœuvres politiques incessantes continuent de saper l’unité nationale et de fragiliser davantage le pays. Une fois de plus, ce sont les citoyens ordinaires, non impliqués dans ces luttes de pouvoir, qui en subiront les conséquences. Les opposants semblent prêts à tout, sans aucune limite, pour atteindre leurs objectifs personnels, au détriment du bien commun.
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