Des sources du renseignement estiment que Téhéran a été déçu par les activités de l’organisation terroriste ‘Hezbollah la nuit de l’attaque iranienne, qui n’a pas pris part au conflit à partir de la frontière nord de la guerre. • Nasrallah a laissé entendre dans son dernier discours que le Hezbollah n’avait pas l’intention de répondre à sa place de l’Iran et a pris ses distances avec l’incident.
JDN
Le Hezbollah s’est empressé de féliciter et d’honorer les dirigeants iraniens pour l’attaque contre Israël. Mais des sources de renseignement dans la région estiment que de l’autre côté de l’axe – c’est-à-dire en Iran – on attendait plus du Hezbollah et il y a une sorte de déception quant à la conduite de l’organisation lors de l’attaque.
La nuit de l’attaque iranienne, le Hezbollah a lancé plusieurs dizaines de roquettes sur des bases militaires du plateau du Golan. Mais cette réaction n’était pas inhabituelle. Autrement dit, cela s’inscrivait toujours dans le cadre des règles de conflit définies entre Israël et l’organisation terroriste libanaise.
Il est important de dire que déjà dans son dernier discours, Nasrallah a signalé, de manière non explicite, que le Hezbollah n’avait pas l’intention de répondre à la place de l’Iran et a pris ses distances par rapport à l’événement. Ce comportement du Hezbollah accentue le dilemme identitaire de Nasrallah, entre sa volonté de se présenter comme le défenseur du Liban et sa loyauté envers le régime des ayatollahs de Téhéran et l’axe pro-iranien.
Le général iranien Zahidi, tué à Damas, est en réalité celui qui a activé le Hezbollah au nom de l’Iran dans la campagne actuelle. Une campagne qui a fait de Nasrallah celui qui, au nom du Hamas, déstabilise la région et porte à un point d’ébullition la confrontation entre l’Iran, Israël et même l’Occident.