Raphaël Nisand
On se souvient de Georges Bush Président américain qui, au lendemain des attentats du 11 septembre, avait dénoncé l’axe du mal et en avait défini les contours.
Le Hamas en est assurément un des nouveaux avatars, armé d’ailleurs par plusieurs pays nommés comme les piliers de l’axe du mal en 2001, l’Iran et la Corée du nord.
Le 7 octobre, le massacre commis par le Hamas a pu se faire grâce aux entrainements et aux armes livrés par ces pays sans foi ni loi.
Le plus fascinant mais aussi le côté le plus inquiétant de la période actuelle c’est l’inversion des valeurs.
Le Hamas, qui est fier des atrocités, fier de son totalitarisme islamiste, fier de prendre en otage sa propre population, parvient à faire parler son langage à une grande partie de l’humanité.
Même le Président Macron dans un récent entretien à la BBC accusait Israël dans un langage qui pourrait être celui d’un communiqué du Hamas, on le cite : “De facto, aujourd’hui, des civils sont bombardés. Ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués”. Il n’y a “aucune justification” et “aucune légitimité à cela. Nous exhortons donc Israël à arrêter”.
Chacun sait que si Israël obéissait à l’exhortation du Président Macron cela aboutirait à une capitulation devant le Hamas à la demande des occidentaux et donc à la disparition d’Israël, un pays de 10 millions d’habitants.
Ce Munich moral vécu par de nombreux pays démocratiques rappelle évidemment le sort de la Tchécoslovaquie après Munich en 1938.
Heureusement Jérusalem n’est pas Prague et la vision commune avec l’Amérique demeure solide.
Soyons optimiste, l’axe du mal ne gagnera pas.
© Raphaël NISAND
Chroniqueur sur Radio Judaïca