Tsahal progresse, Hamas vacille
L’armée israélienne impose son rythme : le Hamas en difficulté
L’offensive terrestre de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, amorcée le 19 mars, semble provoquer une véritable onde de choc, tant sur le terrain que dans les sphères politiques du monde arabe. L’intervention de Tsahal, menée sur plusieurs axes stratégiques, remet profondément en question les capacités opérationnelles du Hamas, qui peine de plus en plus à contenir cette progression rapide et coordonnée.
Une inquiétude perceptible dans le monde arabe
Le malaise croissant du Hamas se reflète non seulement dans ses tentatives de médiation par l’intermédiaire du Caire, mais aussi dans la tonalité de la couverture médiatique de certains médias arabes. Même les organes de presse traditionnellement hostiles à Israël commencent à reconnaître l’ampleur de l’opération en cours.
Le quotidien libanais Al-Akhbar, connu pour sa ligne éditoriale pro-Hezbollah, évoque une nouvelle phase du conflit, marquée par des frappes ciblées contre les figures clés du Hamas. La publication souligne une intensification des « assassinats » ciblés orchestrés par Israël, dont les répercussions sont visibles à la tête du mouvement islamiste. Plusieurs commandants du Hamas dans la région de Chejaiya ont notamment été neutralisés, soulignant l’efficacité du ciblage israélien.
Un Hamas en perte de vitesse
Les faits semblent confirmer ce constat : le Hamas est en recul. Contrairement aux mois précédents, où certains médias insistaient sur les « exploits » des combattants palestiniens, les récits actuels ne peuvent que dresser un tableau préoccupant pour l’organisation. Les rares réactions évoquées dans la presse concernent des appels à l’aide ou des messages de soutien des Houthis ou du Hezbollah, sans effet concret sur le terrain.
Vers une victoire stratégique pour Israël ?
Le Hamas se trouve aujourd’hui dans une position défensive difficilement tenable. Le peu de résistance rencontrée par Tsahal, l’effondrement apparent des lignes de défense, et l’élimination méthodique des chefs militaires affaiblissent sérieusement les capacités de riposte du mouvement. Les espoirs d’un cessez-le-feu rapide s’amenuisent : sans levier militaire ni soutien territorial réel, le Hamas n’a que peu d’arguments à faire valoir dans une éventuelle négociation.
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