L’Autorité palestinienne (AP) empêche depuis plusieurs semaines les Gazaouis d’obtenir des permis de sortie de territoire pour recevoir des traitements médicaux à l’étranger, notamment en Israël, rapporte lundi le journal israélien Haaretz.
D’après un rapport de l’organisation Physicians for Human Rights (PHR), une ONG chargée de surveiller l’assistance médicale en Cisjordanie et à Gaza, plus de 90% des patients de l’enclave côtière n’ont pas encore reçu d’autorisation de la part de l’AP.
L’ONG a également noté qu’au cours du mois dernier, sur environ 120 demandes soumises par jour de quitter le territoire pour recevoir une aide médicale, une moyenne de seulement 10 ont été approuvées par les autorités, qui de leur côté, nient tout changement de politique.
Cette initiative apparaît comme un nouveau moyen de pression mis en place par l’AP contre le groupe terroriste Hamas à Gaza, alors que le conflit entre les deux partis palestiniens ne cesse de s’enliser.
THOMAS COEX (AFP)
Israël avait commencé la semaine dernière à réduire les livraisons d’électricité à la bande de Gaza, une demande provenant de l’Autorité palestinienne qui refuse de payer les factures du territoire dirigé par le Hamas.
Cette diminution a fait passer à deux heures par jour l’approvisionnement en électricité des Gazaouis, ce qui a suscité des inquiétudes sur une montée des tensions, et sur le potentiel risque humanitaire.
Cette réduction est « dangereuse » dans un territoire « en pénurie chronique d’énergie », avait estimé l’Autorité de l’énergie. L’ONU et de nombreuses organisations humanitaires avaient également mis en garde contre « un effondrement total » des services vitaux pour la population, notamment dans le secteur de la santé.
Quelques jours plus tard, l’Egypte, après un accord avec le Hamas, a conclu la livraison de carburant à la bande de Gaza, équivalant à environ un quart des besoins.
Source www.i24news.tv