Ce Chabbath, Tazria-Metsora, 14 avril, une coalition internationale a donc attaqué la Syrie, à titre d’expédition punitive suite à l’utilisation de produits chimiques effectuée par le régime d’Assad contre des citoyens de son propre pays, malgré les avertissements et malgré les destructions apparentes de produits de cet ordre.
Les Etats Unis étaient de la partie, mais aussi la France et l’Angleterre, ce qui représente une coalition importante, voire impressionnante, quand d’un autre côté, la Russie a empêché l’ONU d’adopter une mention condamnant la Syrie.
Une centaine de roquettes ont été envoyées. Un « centre de recherches chimiques » a en particulier été visé.
C’est donc finalement la Russie qui sort le grand perdant de cette affaire, alors que Assad lui-même peut s’estimer assez heureux de s’en sortir à bas prix, juste quelques bases de détruites…
L’Iran elle aussi doit enregistrer le fait que la situation a changé : Trump a passé là un cap, celui de quitter la non-intervention instaurée par Obama et la catastrophe qui en découle depuis quelques années, pour prouver à présent qu’il n’hésite pas à intervenir sur le terrain.
De manière ponctuelle, soit, et nul doute que l’on peut comprendre de la présente intervention que même Trump sait qu’il y a une ligne rouge à ne pas dépasser, de peur d’enclencher une guerre mondiale avec la Russie, mais les pas mesurés qui ont été effectués permettent de calmer l’ensemble du jeu mondial, ce qui est une bonne chose.
Israël dans tout cela ? C’est sans doute le plus grand gagnant dans l’affaire, car ce qui se passe en Syrie inquiète beaucoup Israël, en particulier l’usage, jusqu’à présent impuni, de produits chimiques.
On peut donc conclure, à notre avis, que le présent épisode était attendu, il semble pouvoir répondre à ce qui en était espéré, et devrait calmer le jeu mondial pour un proche avenir.