La loi sur l’ouverture des magasins dans les villes est pour l’instant est repoussée d’une semaine. Mais Lapid s’en est pris avec virulence et force à ce projet de loi, tout en oubliant le programme de son propre parti ! Le journal « Israël hayom » l’a rappelé à l’ordre…
Un mot d’abord sur le fait que la discussion autour de ce projet de loi ait été repoussé d’une semaine : la raison en est que les partis religieux ont constaté qu’il n’y aurait pas une majorité en sa faveur, alors pourquoi la présenter cette semaine ?
Qu’est-ce qui sera mieux dans huit jours ? Simplement que la semaine de deuil du député Yehouda Glick sera terminée, car il a perdu son épouse. Il y avait possibilité d’arriver à un accord d’égalisation des voix par accord entre les partis (הסכם העדרות), mais les partis d’opposition ont fait savoir qu’ils n’étaient pas prêts à faire valoir dans la présente occurrence un tel jeu parlementaire – non sans s’attirer les foudres de la coalition, car une telle conduite, dans de telles circonstances, est plus qu’inacceptable.
Par ailleurs, un autre député est actuellement à l’hôpital pour soins, ce qui mettait également en danger le vote, bien que ledit député était prêt à quitter son lit d’hôpital pour cette si bonne cause…
Arrivons-en à Yaïr Lapid : en une vidéo dramatique, il annonce aux habitants de toutes les grandes villes du pays qu’ils vont voir, à cause de cette loi, leurs villes fermées dorénavant le Chabbath. Le ton y est, le jeu est bon, tout est remarquable. Toutefois, le journal Israël hayom (proche de Netaniahou) a relevé le fait que dans le programme de son parti, on peut lire en toutes lettres que Yech ‘atid s’opposera à une loi venant permettre l’ouverture de grandes surfaces dans les villes le Chabbath.
Faut choisir… Et ne pas faire le choix de Lapid comme prochain Premier ministre – et du reste, déjà avant ce faux pas, son parti perd des voix, et ne semble pas, à l’heure actuelle, représenter une menace pour le Likoud, tout en étant gratifié d’un beau score au niveau des intentions de vote. Triste.