« Quiconque veut anéantir Israël nous aura comme adversaire maintenant et toujours », a déclaré le chef de la Ligue italienne Matteo Salvini lors d’une conférence intitulée « Les nouvelles formes d’antisémitisme » au Palais Giustiniani à Rome.
« Ceux qui veulent sa destruction sont antisémites et doivent être dénoncés. Détester Israël a déjà fait trop de dégâts dans l’Histoire, », a réitéré M. Salvini, ajoutant que « Jérusalem est la capitale d’Israël. »
« L’antisémitisme d’une certaine droite traditionaliste et d’une certaine gauche est notre ennemi. Nous avons le devoir de combattre ceux qui disent que les Juifs sont les nazis d’aujourd’hui, beaucoup le pensent dans le monde islamique mais aussi en Europe, » a-t-il poursuivi.
« Une UE qui nie les racines judéo-chrétiennes, qui boycotte les produits israéliens, une ONU qui en 2018 consacre 18 résolutions à la condamnation d’Israël et même pas une à l’Iran ou à la Turquie pose un problème, » a-t-il ajouté.
M. Salvini estime que l’antisémitisme doit être « traité et prévenu par l’éducation mais aussi par la loi » et a annoncé que son mouvement présenterait une « nouvelle résolution », sur le modèle de ce qui a été approuvé en Autriche, qui appelle à « proscrire le mouvement anti-Israël et antisémite favorable au boycott de l’Etat hébreu ».
« Je suis désolé que quelqu’un ne soit pas ici aujourd’hui parce que nous aurions dû parler de tout cela », a-t-il dit, en se référant sans la mentionner explicitement, à la sénatrice Liliana Segre qui a décliné l’invitation à la conférence.
La survivante d’Auschwitz a été la cible de 200 messages antisémites tous les jours.
Source www.i24news.tv