Amidror a attaqué la réticence des réservistes face à la réforme et a déclaré que « la blessure que ces réservistes ont laissée dans le corps de l’armée n’est pas pardonnable ». Il a raconté une conversation qu’il a eue avec des réservistes qui voulaient refuser pendant la période de désengagement de Gaza. « Bien qu’il y ait eu des signes de refus ici et là, ils n’ont pas dissous l’armée. Ces gens-là sont eux prêts à aller vers la dissolution de l’armée pour des raisons politiques ».
Be’hadré ‘Harédim – Meïr Gilboa
Ya’akov Amidror, général de division (en resp.) et ancien chef d’état-major a attaqué avec une sévérité inhabituelle la tendance au refus dans l’armée de la part des opposants à la réforme. Dans une interview accordée à Yonit Levy sur la Douzième chaîne, Amidror a déclaré que » la blessure qu’ils ont ouverte dans le corps de l’armée n’est pas pardonnable ».
« Après qu’on aura oublié toutes ces lois, car à mon avis aucune d’entre elles ne mène à une dictature, on n’oubliera pas la blessure que ces réservistes ont occasionné dans le corps de l’armée. Prendre un pays et lui attacher un fusil en menaçant de refuser de le servir parce qu’ils ont un contrat qu’eux seuls connaissent et que d’autres ont d’autres contrats, qu’est-ce que les autres diront si leurs contrats sont violés ? »
« Je suis allé parler à 2 000 personnes avant la sortie unilatérale de Gaza et il y avait des gens qui m’ont crié qu’on prenaient notre pays, détruisaient notre pays. Il y a une ligne que nous ne franchirons pas. »
Le présentateur Yonit Levy a tenté de contredire ses propos, mais Amidror s’est mis en colère et lui a dit : « Je vous suggère de ne pas interrompre la conversation. Écoutez, vous avez laissé parler tous les opposants à la réforme toute la soirée, je vous demande de ne pas interrompre mon intervention. »
Amidror a poursuivi en évoquant la conversation qu’il a eue avec des éléments de droite qui voulaient refuser les ordres pendant la période de désengagement : « J’ai essayé de convaincre ces gens et de leur dire qu’il y a pire : je vous garantis que la douleur de ceux qui ont été emmenés hors de Gaza n’est pas moindre que ce que ressentent les opposants à la réforme légale. Peut-être plus grande. Et pourtant, bien qu’il y ait eu des signes de refus ici et là, l’armée n’a pas été dissoute. Ces gens maintenant sont prêts à aller vers la dissolution de l’armée pour des raisons de politique : vous pensez que cela mène à une dictature, je pense que c’est la démocratie. C’est parfaitement correct de protester, mais il y a une chose qui n’est pas abordée. La menace que fait porter leur refus pour le pays. Et prendre un pays et lui coller une arme à feu, si vous n’acceptez pas mon opinion, je ne rejoindrai pas l’armée, signifie prendre comme garantie la chose la plus importante pour la défense de l’État d’Israël. »