Par LPH INFO
Zochrot a vivement dénoncé la décision de l’Allemagne, affirmant qu’elle s’inscrivait « en droite ligne de son soutien inconditionnel à Israël ». Elle a indiqué avoir précédemment rencontré des responsables allemands, et souligné que le statut d’Israël comme Etat juif et démocratique – que l’ONG ne reconnaît pas – avait été un point de friction notoire lors des discussions.
Le dirigeant d’Ad Kan, le major à la retraite Gilad Ach, s’est félicité de cette décision et a appelé l’Allemagne à l’appliquer à d’autres ONG israéliennes, qui sous couvert de défense des droits de l’homme causent du tort à l’Etat hébreu.
- Pris de Wikipédia :La principale activité de l’association est l’apposition de plaques commémorative sur les villages arabes abandonnés, parfois reconstruits par les Juifs. L’association organise également des tours dans les anciens villages arabes détruits, conférences et colloques, ainsi que des expositions artistiques. Elle a un site internet consacré aux villages palestiniens depuis 1948.
En 2007 l’association publia une carte de Tel Aviv-Jaffa comprenant tous les anciens villages arabes détruits en 1948. Cette publication date de l’époque où les dernières maisons du village de Salama sont évacuées et des entrepreneurs prévoient l’évacuation des maisons de Al-Mas’udiyya à Tel-Aviv.
Le fondateur de l’association, Eitan Burnstein, répond à la question « Quel « retour » proposez-vous ? » dans une interview à Haaretz : « J’ignore qui voudra se réinstaller ici, mais celui qui le souhaitera – le pourra. Si cela implique la fin de l’État juif, ce sera sa fin. Mon concept préféré est celui d’un État de la Méditerranée jusqu’au Jourdain où tous les habitants ont des droits et les deux peuples ont un lien à la terre. »
L’association est principalement financée par des dons en provenance de l’étranger. En 2009 l’association réunit 2,1 millions de shekels, la plupart donnés par l’ICCO (Pays-Bas), NISEREOR (Allemagne) et le CCFD (France). Cette année l’association emploie 15 personnes rémunérées.