Ainsi donc, après de nombreuses tractations et de grandes inquiétudes, a été annoncé que l’aide des Etats-Unis octroyée à Israël atteindra le pic de 38 milliards de dollars sur dix ans, une assistance record.
« Cette aide constitue le plus important engagement d’assistance militaire bilatérale dans l’histoire des Etats-Unis », a souligné le département d’Etat.
L’administration américaine démocrate, critiquée par les républicains au Congrès, a toujours insisté sur le fait qu’au-delà des différends, Israël n’avait jamais bénéficié d’un soutien plus solide que sous Barack Obama. La Maison Blanche rappelant régulièrement qu’Israël est un allié indéfectible de l’Amérique et son premier récipiendaire en termes d’assistance militaire.
L’un de ses prédécesseurs, Ehud Barak, avait même accusé M. Netanyahou de « jouer » avec la sécurité d’Israël. « Au lieu de recevoir 4,5 milliards de dollars comme on le pensait et comme cela aurait été possible il y a un an (…), Israël va recevoir 3,8 milliards », avait-il déploré en août.
Et les dissensions entre les deux alliés se sont poursuivies durant leurs négociations : le ministère israélien de la Défense, dirigé par Avigdor Liberman, avait comparé en août l’accord avec l’Iran avec celui l’accord de Munich de 1938, symbole historique de la capitulation diplomatique des démocraties européennes face à l’Allemagne nazie.
Pour nous, toutefois, nul doute que s’il y a lieu de déployer certains efforts, « hichtadlouth », l’enveloppe d’ensemble est celle que nous propose le Maitre du monde, Qui, sans doute aucun, veille à la sécurité d’Israël de la manière la plus large imaginable…