Un rapport révèle l’alliance du gouvernement sud-africain de l’ANC avec l’Iran, le Qatar et le Hamas
Par David Israël
Intitulé « L’Afrique du Sud, le Hamas, l’Iran et le Qatar : le détournement de l’ANC et de la Cour internationale de justice », le rapport met en lumière la manière dont l’alliance du terrorisme et de l’islam radical utilise l’Afrique du Sud et l’héritage historique vaillant de lutte de son peuple comme un nœud critique dans les réseaux mondiaux de financement du terrorisme.
Le rapport soulève des inquiétudes quant au calendrier et au financement de l’action de l’Afrique du Sud contre Israël devant la CIJ. Il met en évidence comment, début 2024, peu après que le gouvernement sud-africain a annoncé sa plainte contre Israël, l’ANC a mystérieusement réussi à stabiliser ses finances grâce à un afflux d’argent, alors qu’elle était au bord de la faillite. Ce revirement financier soudain s’est produit sans explication, suscitant des soupçons d’influence financière étrangère, potentiellement liée à l’Iran et au Qatar, car il s’est produit après des réunions de haut niveau avec le Hamas, les dirigeants iraniens et qataris et les ministres de l’ANC, qui ont tous des intérêts particuliers à défier Israël sur la scène mondiale.
Le rapport met également en évidence les failles critiques du dossier sud-africain devant la CIJ. Il s’agit notamment de l’absence de toute mention des crimes commis par le Hamas, comme l’utilisation de la population civile de Gaza comme bouclier humain pour maximiser les dommages collatéraux, ou encore le fait que la Charte et les dirigeants du Hamas appellent systématiquement au démantèlement d’Israël et au meurtre des Juifs dans le monde entier. Le rapport expose également la nature de l’équipe juridique sud-africaine à la CIJ, composée d’individus et d’organisations ayant un passé de parti pris anti-israélien véhément et des liens directs avec des organisations terroristes.
Le rapport attire également l’attention sur le partenariat stratégique de l’Afrique du Sud avec l’Iran et le Qatar, tous deux impliqués dans le soutien au terrorisme. Le gouvernement sud-africain joue un rôle essentiel en facilitant l’entrée de l’Iran dans le groupe des BRICS, ce qui confère au pays une légitimité politique renforcée et l’accès à un bloc économique influent. De même, l’influence du Qatar en Afrique du Sud s’est considérablement accrue, notamment grâce à des investissements substantiels dans le secteur de l’énergie et à une collaboration étroite sur les questions politiques internationales, notamment la cause palestinienne.
L’ANC ET L’AXE DU MAL
L’ANC est né d’un mouvement de libération opposé à l’apartheid. Il est au pouvoir depuis 1994, à la suite des premières élections démocratiques du pays, qui ont vu Nelson Mandela élu président. Cyril Ramaphosa, l’actuel président de l’Afrique du Sud, dirige l’ANC depuis le 18 décembre 2017.
Lors des élections générales de 2024, l’ANC a perdu sa majorité parlementaire pour la première fois dans l’histoire démocratique de l’Afrique du Sud, obtenant moins de 41 % des voix. Le parti a également perdu sa majorité dans des provinces clés, notamment le KwaZulu-Natal, le Gauteng et le Cap-Nord. Malgré ces revers, l’ANC est resté au pouvoir à l’échelle nationale en formant une grande coalition, appelée Gouvernement d’unité nationale, avec d’autres partis, détenant collectivement 72 % des sièges au Parlement.
Le rapport établit un lien crucial entre l’alignement politique et financier de l’Afrique du Sud avec l’Iran et le Qatar – deux principaux soutiens du terrorisme mondial – et sa campagne visant à porter plainte contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ).
La décision de l’ANC de poursuivre cette bataille juridique semble faire partie d’une stratégie géopolitique plus vaste orchestrée par ces États liés au terrorisme pour affaiblir Israël sous couvert du droit international. Le rapport montre que cette action en justice vise à masquer les problèmes intérieurs de l’Afrique du Sud tout en permettant à l’Iran et au Qatar de faire avancer leur programme anti-israélien en utilisant l’image historique de justice sociale de l’Afrique du Sud comme un prétexte commode.
Le rapport de l’ISGAP fournit des preuves bien documentées du soutien de l’ANC au Hamas, qui se traduit par des accords formels et des échanges fréquents de haut niveau entre les dirigeants de l’ANC et les responsables du Hamas. Dans une tendance inquiétante, des organisations sud-africaines qui se disent engagées dans des actions humanitaires ont en fait apporté un soutien financier et logistique au Hamas et au Hezbollah, renforçant ainsi ces liens dangereux.
L’ANC, BANQUIER DES TERRORISTES
Le rapport montre également comment l’Afrique du Sud est devenue une plaque tournante stratégique du financement du terrorisme, avec des réseaux sophistiqués qui acheminent de l’argent vers des groupes comme le Hamas et le Hezbollah. Grâce à des systèmes tels que le hawala, ces groupes bénéficient des infrastructures sud-africaines, souvent avec l’approbation tacite des autorités locales.
Le rapport s’intéresse également à un document confidentiel des services de renseignements sud-africains datant de 1998, qui mettait en évidence la présence croissante d’organisations islamistes radicales dans le pays, notamment le Hamas et le Hezbollah. Ces groupes, selon le rapport, utilisent l’Afrique du Sud comme base pour collecter des fonds, mener des opérations médiatiques et même assurer la formation militaire. Cette tendance inquiétante n’a fait que s’intensifier, la direction de l’ANC continuant à approfondir ses liens avec ces acteurs.
Le rapport exhorte la communauté internationale à réévaluer le rôle de l’Afrique du Sud dans la sécurité mondiale et appelle à une position plus ferme contre les partenariats inquiétants de l’ANC avec des États et des organisations liés au terrorisme. L’ISGAP souligne que la campagne juridique agressive de l’Afrique du Sud contre Israël semble faire partie d’une stratégie plus vaste visant à détourner l’attention des crises intérieures de l’ANC, notamment la corruption généralisée et l’échec économique.