Le BNVCA condamne les articles quotidiens qui viennent diaboliser Israël. Du gouvernement « suprémaciste » aux tueurs de palestiniens, en passant par l’inévitable « agression d’Al-Aqsa », rien ne manque à ce tableau qui n’a plus rien à envier aux pires descriptions du « Juif « d’avant la guerre.
Fourbe, arrogant, commettant des crimes rituels et accusés de fabriquer les pains azymes de la Pâque juive avec du sang, nous retrouvons toutes ces vieilles thématiques, plus ou moins enrichies. Dans son article du 16 janvier, le Figaro revient sur un garçon palestinien de 14 ans « tué » lors d’échauffourées. A aucun moment le Figaro ou son inspirateur, l’AFP, ne s’étonne du fait que ce garçon n’aurait pas dû se trouver à cet endroit, au milieu de terroristes et de soldats de Tsahal. A moins que, lui aussi n’ait porté une arme ou des cocktails Molotov, ce qui en fait un terroriste, un jeune terroriste mais un terroriste. Comme tant d’autres.
Tous les pays se voient reconnaître le droit de neutraliser les terroristes. Sauf Israël. Israël, pays de tous les fantasmes antisémites et complotistes, devrait accepter l’assassinat de ses citoyens, de ses soldats qui ne sont que des Juifs, donc usurpateurs, voleurs de terre, assassins d’enfants, etc… Pour plus de précision sur les accusations, s’adresser aux mensonges de BDS, à l’Autorité palestinienne qui verse des salaires aux tueurs de Juifs ou aux représentants des Etats qui votent systématiquement contre Israël mais n’ont rien à redire à ce qui se passe en Iran, en Syrie, au Mali, etc…
Des signes inquiétants de la banalisation de l’antisémitisme et l’antisionisme
Le kosovar qui brandissait un couteau à Strasbourg et a, finalement, été empêché de commettre l’irréparable par un policier hors de son service, a revendiqué son acte au nom de Allah Akbar et du « Vous irez en enfer à cause de ce que vous faites en Palestine ». A ce stade, pourtant la circonstance aggravante de terrorisme n’est pas retenue. Le BNVCA n’en est que peu surpris : avec une telle diabolisation d’Israël, le passage à l’acte devient anodin. La responsabilité des médias est lourde: chaque agression « pour venger des enfants palestiniens », ce que déclarait le tueur islamiste de Toulouse, doit aussi leur être imputée.
Quant au terroriste Salah Hamouri, il a déjà été reçu en grandes pompes au Sénat par Esther Benbassa. Ce même Hamouri est attendu comme invité d’honneur dans des municipalités du 93, qui peuvent déjà se vanter d’avoir fait disparaître une majorité de Juifs de leurs communes. La laïcité, qui a bon dos, s’accommode surtout du voile.
Honorer un terroriste condamné pour avoir tenté d’éliminer le Grand rabbin d’Israël est la nouvelle façon de développer la haine d’Israël, ici, en France. Cette haine d’Israël où germe l’acte anti-juif.
Le BNVCA alerte ses concitoyens de confession juive sur le niveau dramatique de diffusion de l’antisémitisme sous sa forme récente, plus maligne et non réprimée, car le « sale sioniste » n’est pas un délit pénal.
Le BNVCA encourage les citoyens de confession juive à redoubler de vigilance pour eux et leurs enfants. Les « déséquilibrés », si nombreux dans notre pays, sont contagieux et la presse est devenue un détonateur.