Chaque jour apporte de nouveaux éléments sur la vilenie de l’administration de Barak Hussein Obama envers Israël. Un document égyptien révèle la collusion entre J. Kerry, S. Rice et l’Autorité palestinienne pour prendre Israël au piège à l’ONU et montre le fond de la pensée stupéfiante de cette administration. Ainsi J. Kerry aurait conseillé à l’AP de ne pas reprendre les attentats suicides, non pas pour éviter des victimes israéliennes mais « pour ne pas nuire à la cause palestinienne »…
À la suite de la résolution anti-israélienne à l’ONU et de l’abstention des États-Unis qui a permis de la faire passer, nous avons vu le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou et ses porte-parole pointer du doigt l’administration Obama pour aider à faire avancer la résolution.
Cette preuve semble avoir été publiée par les Égyptiens, sous la forme du procès-verbal d’une réunion entre le secrétaire d’État américain John Kerry, la conseillère en sécurité nationale Susan Rice et les responsables de l’AP Saeb Erekat et Ryad Mansour.
Le journal israélien Mabat a diffusé un rapport selon lequel les médias égyptiens ont publié mardi soir des preuves que la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies contre Israël a été préparée lors d’une rencontre entre le secrétaire d’Etat américain John Kerry et Susan Rice qui est connue pour sa haine démesurée de l’Etat juif.
Selon Oded Granot, l’expert arabe du Moyen-Orient de Mabat, les médias égyptiens ont publié le protocole secret de la rencontre entre les deux fonctionnaires de l’administration Obama et les deux officiels de l’AP qui ont eu lieu à Washington le 15 décembre.
Le rapport a indiqué que le protocole était une preuve que la procédure qui a mené à l’embuscade contre Israël dans le Conseil de sécurité vendredi a été coordonnée entre Kerry, Rice, négociateur en chef de l’AP Saeb Erekat et Ryad Mansour, l’envoyé de l’AP aux Nations Unies.
Selon le rapport, Kerry et Rice ont déclaré aux deux responsables de l’AP que l’administration Obama était prête à coopérer avec une action palestinienne au Conseil de sécurité à condition que la résolution soit «équilibrée» – selon la vision de M. Obama.
Les deux responsables du gouvernement Obama ont ouvertement exprimé leur dégoût devant la prétendue tentative du Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu de « tuer la solution des deux États au conflit israélo-palestinien. »
M. Kerry aurait alors suggéré à M. Erekat que l’Autorité palestinienne pourrait soulever des idées pour fixer les paramètres d’une solution permanente imposée au conflit et de les discuter avec le gouvernement saoudien, mais Mme Rice s’est opposée à cette idée.
M. Granot a déclaré que les Égyptiens ont probablement publié le protocole pour exprimer leur frustration vis-à-vis de l’attitude de l’administration Obama, qui a tout organisé derrière le dos du président égyptien Abdel Fatah el-Sisi.
« L’administration Trump est dangereuse », a déclaré Mme Rice, ajoutant que « les opinions de Trump sur Israël et les Palestiniens seraient différentes de toutes les administrations précédentes. »
Les quatre officiels ont alors discuté de l’intention de Trump de déplacer l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem.
Mme Rice a demandé à M. Erekat quelle serait la réaction de l’AP en réaction à un tel déménagement et M. Erekat a répondu en disant que l’Organisation de libération de la Palestine retirerait sa reconnaissance officielle d’Israël et démantèlerait l’Autorité palestinienne.
M. Erekat a également déclaré que l’AP pourrait demander aux Etats arabes d’expulser leurs ambassadeurs américains. Mme Rice aurait exprimé ses préoccupations au sujet de ces mesures.
Kerry et Rice ont conseillé à l’Autorité palestinienne de ne pas prendre des mesures qui pourraient provoquer l’administration Trump, comme le démantèlement de l’Autorité palestinienne ou la poursuite d’Israël à la Cour pénale internationale à La Haye.
Ils ont également exhorté les responsables de l’Autorité palestinienne à ne pas reprendre les attaques suicides contre Israël car cela «nuirait à la cause palestinienne».
Granot a ajouté que le rapport a révélé que Kerry et Rice avaient fait des compliments au chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui, selon eux, avait toujours fait ce que l’administration Obama lui avait demandé.