Edito d’Avraham Azoulay, Iphinfo
Nous venons de vivre dix jours de conflit physiquement et moralement éprouvants. Nous avons tout simplement été agressés par des terroristes brutaux et meurtriers. Nous ne les avons pas ménagés et leur avons rendu bien plus que la monnaie de leur pièce. Eux et ceux qui les ont élus pansent à présent leur blessures, enterrent leurs morts ensevelis dans les couloirs du « métro » et tendent déjà la main pour recevoir leur dû de l’Occident, compatissant et aveugle, afin de reconstruire les tunnels de la mort. Nous savions qu’il en serait ainsi.
Nous avons gagné cette guerre pour une seule et véritable raison : nous avons enfin ouvert les yeux –j’espère ! Par leur insurrection, les Arabes d’Israël nous ont exprimé le même sentiment de haine que le Hamas ou le Fatah : ils ne veulent pas vivre à nos côtés, ni avec nous. Ce qu’ils veulent profondément, c’est notre place. Nous faisions semblant de ne pas l’entendre ; à présent nous ne pouvons plus l’ignorer !
Une dernière chose : notre situation politique est tout simplement affligeante – et terriblement dangereuse. Cet enlisement risque d’entraîner l’arrivée rapide d’Abou Mazen et de la cinquième colonne au pouvoir. Des solutions existent, mais hélas, l’égoïsme de chacun a remplacé la clairvoyance et le courage.