La trahison de la BBC : un ancien haut responsable brise le silence

0
52

« La BBC risque de devenir le porte-parole du Hamas », a averti Danny Cohen, ancien directeur de la chaîne. Selon lui, la couverture médiatique actuelle crée une « comparaison choquante et erronée » entre les otages israéliens, retenus dans des conditions difficiles par le Hamas, et les prisonniers palestiniens libérés par Israël, tout en ignorant les crimes terroristes commis par ces derniers.

Par les agences de presse | Ma’ariv

Danny Cohen a accusé la BBC d’avoir minimisé la souffrance des otages israéliens libérés dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, tout en mettant l’accent sur les difficultés prétendument vécues par les prisonniers palestiniens. Il a également reproché au réseau de ne pas mentionner que de nombreux prisonniers palestiniens avaient été condamnés pour des actes de terrorisme, notamment des attentats-suicides et des attaques à l’arme blanche.

Lors de la couverture médiatique de la libération de près de 200 terroristes le 8 février, la BBC a évité de qualifier ces individus de terroristes, alors que la moitié d’entre eux purgeaient des peines de réclusion à perpétuité pour meurtre. Le rapport critique la BBC pour s’être concentrée sur les prisonniers palestiniens détenus sans procès, ne mentionnant que brièvement les 733 condamnés pour violences libérés. Parmi eux figurait Mohammed Abu Warda, membre du Hamas, condamné à 48 peines de réclusion à perpétuité pour avoir organisé un attentat-suicide dans un bus en 1996, qui avait fait 45 morts.

Pendant les retransmissions de cette libération, la BBC a dû présenter plusieurs excuses pour avoir décrit ces prisonniers comme des « otages ».

Minimisation des souffrances des otages israéliens

Le rapport accuse également la BBC d’avoir minimisé les tortures subies par les otages israéliens capturés par le Hamas le 7 octobre. Danny Cohen a noté qu’alors que les journalistes de la BBC s’inquiétaient publiquement de la « maigreur » des prisonniers palestiniens et des conditions de détention dans les prisons israéliennes, la couverture du premier groupe d’otages israéliens libérés s’est concentrée sur leur apparence prétendument « en bonne santé ».

La BBC a rejeté les conclusions du rapport, affirmant que sa récente couverture médiatique avait mis en lumière les traumatismes vécus par les otages libérés. Des responsables de la BBC ont précisé que des erreurs de terminologie faites lors des diffusions en direct avaient été corrigées et suivies d’excuses. Un porte-parole de la BBC a déclaré : « Nous avons pris connaissance de ce rapport et ne partageons pas ses hypothèses. Les exemples cités relèvent d’un compte rendu factuel et d’une observation des événements, ainsi que d’un questionnement légitime lors d’interviews. »

Aucun commentaire

Laisser un commentaire