La première confrontation à la frontière de Gaza n’a pas déçu : elle a été dure, a provoqué la mort de 16 palestiniens, pour la plupart, des terroristes diplomés, venus « manifester » près de la frontière, avec armes et épées, malgré les avertissements en provenance d’Israël. Et sa suite, l’exigence d’une « enquête équilibrée et transparente » présentée par l’ONU et l’UE, des réactions normales. L’est peut-être moins la condamnation turque de ce massacre, eux qui en effectuent sans vergogne en Syrie, ou celle en provenance d’Iran, la commandatrice de ces mouvements et qui les soutient financièrement, mais tout cela est parfaitement normal. Dans un monde hypocrite, tel que nous connaissons.
Vers quoi cela va-t-il ? En fait, c’est le vendredi que les choses se jouent (ce vendredi – le dernier jour de Pessa’h…), car c’est ce jour-là que le Hamas a fixé comme étant le jour des manifestations. L’inquiétude est donc grande pour le prochain vendredi, qu’à nouveau les terrroristes présents fassent monter le ton et provoquent Israël. Déjà maintenant les dirigeants du ‘Hamas préviennent que leurs gens, au chomage, ont trouvé une nouvelle occupation : celle de provoquer Israël, de traverser la frontière et de se faire… tuer.
La grande question est de savoir si la politique d’Israêl, celle empruntée par Liebermann, qui consiste à y aller de main dure, va porter, et va faire reculer les manifestants, ou s’ils vont effectivement aller jusq’au bout, amener Israël a renforcer sa réaction, à tuer encore quelques dizaines de Palestiniens, et de la sorte à s’attirer des critiques du monde entier. En général, dans de tels cas, Israêl a peine à maintenir le cap dur, et risque de céder – c’est exactement ce que le ‘Hamas et les Iraniens veulent obtenir.
Le jeu n’est pas facile, la marge de manoeuvre israélienne limitée, et les questions sont lacinantes.