Rapport de la Henry Jackson Society, avec Douglas Murray pour Tribune Juive
Dans cet article, vous trouverez des informations très intéressantes apportées par Henry Jackson Society et par le journaliste Douglas Murraydans leur récent rapport « Comptage douteux : Analyse du nombre de morts du ministère de la Santé dirigé par le Hamas à Gaza ».
Qu’est-ce que le « Ministère de la Santé de Gaza » qui est si souvent cité comme la seule source des médias du monde entier comme la « BBC », « Le Monde », etc ?
Si vous vous fiez à leurs chiffres, alors vous devriez vraiment enquêter sur qui ils sont.
Le rapport de la Henry Jackson Society est un rappel crucial de l’importance de l’exactitude dans les reportages en temps de guerre.
N’êtes-vous pas surpris que ce « Ministère soit capable de compter précisément le nombre de morts à Gaza en quelques minutes… mais qu’il est incapable de compter les otages israéliens ?
Alors que nous entrons dans une nouvelle phase de la guerre, vous devriez regarder cette vidéo de 6 minutes et lire ce résumé du rapport très documenté : « Dans le brouillard de la guerre, les chiffres deviennent souvent des armes. Le rapport met en lumière la façon dont le nombre de victimes peut être manipulé pour façonner les récits et influencer l’opinion mondiale.
Depuis que le Hamas a pris le contrôle de Gaza en 2007, le ministère de la Santé est sous sa juridiction.
Cette affiliation soulève des inquiétudes quant à l’impartialité des données publiées. Le rapport souligne que les principaux organes de presse citent fréquemment des personnalités du ministère de la Santé de Gaza sans examen, ce qui conduit à une désinformation potentielle. Par exemple, un titre d’avril 2024 de The Observer indiquait que « le nombre de morts à Gaza dépasse les 34 000 alors que les frappes de missiles d’Israël et de l’Iran attirent l’attention du monde entier », en s’appuyant uniquement sur les données du ministère de la Santé.
Les médias trahissent leur rôle dans l’amplification des données non vérifiées :
Une analyse complète de 1 378 articles de février à mai 2024 dans les principaux médias anglophones a révélé que :
- 84 % n’ont pas fait la distinction entre les combattants et les civils.
- 98 % ont cité les chiffres de décès fournis par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas.
- 19 % ont utilisé des chiffres provenant d’institutions dirigées par le Hamas sans citer aucune source, ce qui implique une exactitude incontestée.
- Moins de 2 % ont mentionné que les chiffres du ministère de la Santé étaient invérifiables ou controversés, tandis que les statistiques israéliennes ont vu leur crédibilité remise en question dans 50 % des quelques articles qui les intégraient.
Le rapport révèle également plusieurs incohérences dans les données du ministère de la Santé :
- Prise en compte des décès naturels, estimés à environ 5 000 par an, tels que les patients atteints de cancer inscrits sur la liste des patients hospitalisés après avoir figuré sur les listes de décès.
- Compter les morts d’avant le début du conflit et celles résultant des propres actions du Hamas.
- Fausses déclarations d’âge et de sexe, avec des cas comme un jeune de 22 ans enregistré comme un enfant de quatre ans et des hommes avec des prénoms masculins enregistrés comme des femmes, augmentant artificiellement le nombre de femmes et d’enfants tués.
Telles sont les implications dramatiques des chiffres gonflés utilisés comme une arme.
