La chaîne Al-Arabiya a rapporté que les négociations au Caire sont « bloquées » et que la réponse du Hamas apparue ces derniers jours a embarrassé l’Egypte. Il a également été rapporté que des efforts qataris et américains étaient en cours pour faire expulser les dirigeants du Hamas à l’étranger de Doha au Qatar. Il n’y a pas d’autre confirmation de cette information.
JDN
Les négociations pour l’accord sur la libération des otages : la chaîne Al-Arabiya a rapporté aujourd’hui (vendredi) que les négociations au Caire sont « bloquées » et que la réponse du Hamas, ébauchée ces derniers jours, a embarrassé l’Egypte. Il a également été rapporté que des efforts qataris et américains étaient en cours pour faire expulser de Doha les dirigeants du Hamas à l’étranger.
Auparavant, le journal Al-Arabi Al-Jadid avait rapporté que la délégation du Hamas avait rencontré hier au Caire le chef des renseignements égyptiens, Abbas Kamal, au cours d’une réunion qui a duré environ quatre heures, à la suite de laquelle il a été décidé de poursuivre les consultations. Il a également été rapporté que la délégation du Hamas avait atterri au Caire quelques heures avant l’arrivée d’une délégation israélienne qui comprenait le général Hirsch, le coordinateur des opérations gouvernementales dans les territoires Rasan Aliyan et le commandant des efforts de renseignement dans le domaine des captifs et des disparus, Nitzan Alon.
Selon le rapport, les Egyptiens présenteront également au Hamas leur plan pour le lendemain de la guerre. En outre, dans le cadre des pourparlers, le journal a rapporté qu’une délégation de sécurité égyptienne était arrivée en Israël mercredi et avait rencontré, entre autres, des conseillers du Premier ministre et d’autres responsables de la sécurité au sujet de l’accord et de la situation sécuritaire à la frontière entre les deux pays à la Bande de Gaza et Sinaï, sur fond d’intention d’Israël d’atteindre Rafah.
Le projet de proposition du Hamas publié cette semaine, dans le cadre d’un plan pour le retour des personnes enlevées et comme suivi du plan élaboré lors du sommet de Paris, comprenait des demandes qui n’ont pas été bien accueillies en Israël. Selon le journal libanais « Al-Akhbar », l’accord prévoyait : l’arrêt de toute activité militaire, y compris aérienne, et la concentration des forces de Tsahal en dehors des zones peuplées de toute la bande de Gaza, le long des lignes nord et est, afin de permettre la libération des personnes enlevées.
Les personnes enlevées qui seront libérées seront des femmes, des enfants, des malades et des personnes âgées – en échange de tous les terroristes âgés de 50 ans et plus, mineurs, femmes et malades. À cela s’ajoutent les 1 500 prisonniers, dont 500 terroristes qui purgent des peines à perpétuité ou de longues peines.
Le Hamas a également exigé : une augmentation de l’aide à la bande de Gaza à pas moins de 500 camions par jour, ainsi qu’un engagement à augmenter les équipements, l’eau et l’électricité transférés vers la bande de Gaza ; le retour des réfugiés chez eux et la suppression de toute restriction israélienne concernant ceux qui quittent et entrent de Rafah à Gaza. En outre, selon le rapport, les garants de l’accord seraient l’Égypte, le Qatar, la Turquie, la Russie et l’ONU. Avant que la deuxième phase ne soit réalisée, les pourparlers ne commenceraient qu’après le retour à un état de « silence complet » pour réaliser la troisième phase.