Par Daniel HOROWITZ – Temps et contretemps
La marque américaine de crèmes glacées Ben & Jerry’s a annoncé qu’elle cesserait bientôt de vendre ses produits en Cisjordanie sous prétexte qu’il s’agit de territoires occupés. Les fondateurs de cette entreprise s’appellent Cohen et Greenfeld (notre photo), deux Juifs honteux de l’être. Ils soutiennent ce boycott décidé par le conseil d’administration de Ben & Jerry’s, considérant qu’il s’agit là «d’une étape particulièrement courageuse en accord avec les valeurs progressistes». Il faut savoir que dans le jargon de la gauche bien-pensante américaine, être progressiste implique d’être antisioniste. Cohen et Greenfeld se sont donc alignés sur l’idéologie BDS, organisation antisémite notoire qui conteste la légitimité de l’État juif et aspire à y mettre fin.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid a qualifié l’initiative de Ben & Jerry’s d’antisémite, et le président Yitzhak Herzog a évoqué à cette occasion «un nouveau genre de terrorisme». D’une manière générale la majorité de la classe politique comme de l’opinion publique israélienne est choquée par la décision de Ben & Jerry’s.
Hannah Arendt estimait qu’être juif signifiait «d’abord et avant tout une appartenance politique et nationale», et que «lorsque l’on est attaqué en qualité de Juif, c’est en tant que Juif que l’on doit se défendre». Ce n’est manifestement pas l’opinion de Cohen et Greenfeld, qui préfèrent donner des gages à une gauche postmoderne qui a perdu à la fois ses repères et son honneur.
Cohen et Greenfeld sont américains, et ont donc le droit de se montrer hostiles à l’égard d’Israël. Mais le problème est qu’en tant que juifs ils ont des liens avec Israël et sont donc éligibles à la Loi du Retour, ce qui leur confère le droit de devenir citoyen israélien. Cette loi précise même que «L’État d’Israël déploiera des efforts pour garantir la sécurité des membres du peuple juif et de ses citoyens se trouvant en détresse ou emprisonnés en raison de leur judéité ou de leur citoyenneté».
Si Cohen et Greenfeld veulent être cohérents avec leur aspiration à contribuer à la paix et à la justice en Palestine, ils devraient s’adresser à l’Ambassade d’Israël à Washington pour lui notifier qu’ils renoncent à la Loi du Retour. Mais comme ces compères ne semblent pas briller par leur courage, Israël pourrait prendre l’initiative et leur envoyer un courrier leur signifiant qu’ils sont déchus du droit à la Loi du Retour eu égard à leur détestation d’Israël.
Mais alors, qu’adviendrait-il de ces distributeurs de sorbets au cas où ils seraient victimes à leur tour d’antisémitisme en Amérique, bien qu’ils aient tout fait pour plaire aux ennemis de Juifs ? À méditer.
Ils sont les idiots utiles de la gauche americaine. Des self hating jews. Mais finalement nous n’avons pas besoin de leurs glaces. Le débat est finalement inintéressant.
Il faut arrêter de tourner autour du pot ….. de glace mida kenegued mida il faut décréter le boycotte par les juifs des ben et Jerry et se reporter sur Hagen Daz
Pour qui ne le saurait pas (et nous en faisions partie), Häagen-Dazs est une marque commerciale de crème glacée industrielle, principalement en pot ainsi qu’en bâtonnet, créée par Reuben Mattus, un Juif d’origine polonaise.