Pour l’instant (jeudi 26 septembre), rien n’a avancé sur le plan politique : pas de gouvernement ! Et il est plus que probable que cela prendra encore de longs mois, le temps que l’un ou l’autre (ou les deux à la fois) arrivent à la conclusion qu’il vaut mieux des aménagements et des concessions, plutôt que de se présenter une 3e fois devant les urnes, pour arriver sans doute au même résultat (l’amour envers Bibi et la haine que la 2e partie du peuple ressent envers ce dernier ne changeront pas au courant de l’hiver)…
Alors ? Rivlin a fait une proposition intéressante : changer la loi concernant l’incapacité d’un Premier ministre à occuper son poste en cas d’accusations juridiques, de sorte que, si par exemple Netaniahou est le 1er Premier ministre, avant Ganz (55 députés lui accordent leur appui, ce qui n’est pas le cas de Ganz), mais qu’entre temps les divers actes d’accusation (aussi vaseux soient-ils) arrivent au tribunal, alors Netanayhou sera prié de se mettre de côté, le temps de régler ses problèmes avec l’appareillage juridique.
Les deux candidats ont a priori donné leur accord, déclarant que cela pourrait être la meilleure formule pour « descendre de l’arbre sur lequel chacun s’est réfugié ».
Gantz peut ainsi espérer devenir Premier ministre dans les six mois et serait dégagé de son engagement de ne pas siéger dans le gouvernement quand son dirigeant est inculpé.
Mais tout cela implique encore d’autres décisions, en particulier que Lapid accepte de siéger avec des partis orthodoxes, quand la réciproque est vraie également, que Yahadout HaTora et Shass acceptent de siéger avec ce groupe, ce qui est très peu probable.