La panique d’Abbas

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Par Olivier Rafowicz / ActuJ

 

Depuis la déclaration historique du Président américain Donald Trump qui a reconnu Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël, les Palestiniens et leur leader Mahmoud Abbas ont totalement perdu la tête.

D’abord, malgré les critiques et les gesticulations, malgré les cris de pseudo-désespoir et d’appel à de nouvelles violences contre l’État d’Israël, malgré des conférences, des colloques comme ceux tenus un peu partout dans le monde arabe mais également en Turquie pour Al Qods, rien, absolument rien n’est arrivé et n’arrivera. Pourquoi ? D’abord, parce que les pays arabes n’ont aucune intention d’aider leurs frères palestiniens ! Bien au contraire, ils voient les Palestiniens et leurs leaders comme des gens qui vont dans la mauvaise direction, et qui prennent les pires des décisions.

Mahmoud Abbas a choisi de cesser tout contact avec les Américains, et, de plus, il a ordonné à tous ses ministres et responsables d’arrêter les contacts avec ces derniers. Trump, à la suite de cette politique suicidaire des Palestiniens, qui n’est soutenue par personne dans le monde arabe, a décidé d’arrêter de les payer tant qu’ils refusent de revenir à la table des négociations. Aujourd’hui, l’orgueil et surtout l’erreur politique historique de Mahmoud Abbas fait que les Palestiniens se sont mis tout seuls dans une situation impossible. Certains d’entre eux espèrent que les Russes, les Chinois les Iraniens, les Français, les Belges et peut-être même les Luxembourgeois vont leur envoyer des milliards de dollars au nom du soutien indéfectible de l’Europe. Mais ils vont très vite se rendre compte que même si les mots qui sortent de Bruxelles sont chaleureux, même si madame Federica Mogherini est larmoyante en regardant Mahmoud Abbas, ce n’est pas eux qui vont injecter des milliards de dollars à la place des Américains. Au grand maximum il y aura une nouvelle campagne du BDS qui fera chaud au cœur, des mouvances insoumises liées à l’extrême gauche, aux antisémites et aux islamistes.

 

Seul face à ses erreurs

 

À Davos, Donald Trump a été très clair : vous négociez, vous aurez de l’argent ; vous ne négociez pas, il n’y aura pas d’argent. Mahmoud Abbas, à force de mentir à son peuple, d’exiger ce qui ne lui appartient pas, et d’aller vers les extrémistes plutôt que vers les modérés, s’est menti à lui-même et a perdu. Il est aujourd’hui seul face à ses erreurs, il doit prendre des décisions : soit il accepte la défaite politique qu’il a lui-même concoctée, demande pardon aux Américains et revient sur une table de négociations, soit il joue la forte tête, seul contre tous et c’est la fin de l’Autorité Palestinienne et le début d’une nouvelle ère qui commence avec cette fois-ci les Saoudiens, les Jordaniens, les Égyptiens, les Israéliens et les Américains ensemble pour construire un arrangement régional d’un nouveau type. Cet arrangement sera géré et garanti par les grands États arabes qui veulent aujourd’hui avancer avec Israël sur de nouvelles bases. La menace iranienne est bien plus grave et pressante pour l’Arabie Saoudite que les caprices des Palestiniens qui ont vu leur niveau de vie augmenter de manière exponentielle dans les dernières années.

C’est peut-être cela le deal du siècle dont parle le Président américain Donald Trump. Un deal du siècle fondé sur la mise en place d’un espace économique et financier avec des dizaines de milliards de dollars garantis par l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes du Golfe, dans lequel Israël devient un moteur économique et scientifique de développement pour toute la région, une zone qui risque de devenir une des plus vivaces du monde à condition que les Palestiniens écoutent leurs grands frères égyptiens, jordaniens et saoudiens.

Le binôme Israël-Palestinien est obsolète et n’est plus d’actualité, c’est la nouvelle politique de Trump qui a encouragé cette direction et elle paraît aujourd’hui la nouvelle donne pour l’avenir, et les bases de beaucoup d’espoir et de nouvelles perspectives . Ceci est également le résultat direct d’un Etat d’Israël qui n’a jamais été aussi fort et puissant et d’un leadership israélien qui fait d’Israël un acteur régional et international majeur et incontournable.

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