Plus de 95 pour cent des communications mondiales passent par les fibres optiques posées sur le fond marin. La protection de ces infrastructures est complexe et difficile. • Ces vulnérabilités sont désastreuses : elles nuisent considérablement aux capacités de communication interétatiques et à l’économie.
JDN
Yuval Ilon, l’ancien chef de la division de renseignement de la Marine, écrit sur le site Internet de l’Institut d’études sur la sécurité nationale que les Houthis au Yémen ont lancé cette semaine une nouvelle menace : des dommages aux fibres optiques qui constituent l’infrastructure des communications mondiales passant sous le mer.
Il explique que cette menace pose la question de la protection des câbles de communication sous-marins qui constituent l’infrastructure mondiale de nos communications entre pays et entre organisations. Plus de 95% des communications mondiales passent par les fibres optiques posées sur le fond marin. La protection de ces infrastructures est complexe et difficile, tout comme la possibilité de les endommager.
Il ne faut cependant pas oublier que de telles attaques ont déjà été menées par des pays contre les infrastructures d’autres pays depuis la Seconde Guerre mondiale. Il convient également de rappeler qu’au cours des deux dernières décennies, des armées terroristes et des organisations semi-étatiques ont également opéré dans ce secteur et causé des dommages délibérés à ces infrastructures.
Ces vulnérabilités sont désastreuses : elles nuisent considérablement aux capacités de communication interétatiques et peuvent causer d’importants dommages sécuritaires et économiques.
L’État d’Israël, par exemple, s’appuie sur un petit nombre de câbles de ce type posés au fond de la mer et reliant « l’État insulaire » d’Israël au monde. L’occupation dans ce domaine doit s’intensifier dans l’État d’Israël et la menace houthie sous toutes ses formes constitue également une excellente opportunité pour la coopération internationale dans ce domaine.