La méthode Amit : Yariv Levin dévoile sa tactique pour affaiblir le chef du Shin Bet

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Le ministre de la Justice, Yariv Levin, a accordé une interview à l’émission « Les Patriotes » sur la chaîne 14, dans laquelle il appelle à isoler et boycotter le chef du Shin Bet, Ronen Bar, dans le cas où la Cour suprême (Bagatz) jugerait son renvoi illégal.
Il a même ajouté qu’à son avis, le chef du Shin Bet démissionnerait d’ici la fin de la semaine : « Nous ferons exactement ce que nous avons fait avec le juge Amit : nous ne coopérerons pas avec lui, nous ne travaillerons pas avec lui, et vous verrez, le chef du Shin Bet finira par partir », a-t-il déclaré.

Ma’ariv

Dans l’interview, Levin a expliqué : « J’aurais dû terminer tout ce processus dès juillet 2023, mais malheureusement la législation a été arrêtée en mars 2023, faute de résilience.
Je vous le dis ici : si nous sommes déterminés et que nous nous tenons fermement, nous devons dire à la Cour suprême – par exemple – qu’elle ne peut pas imposer au Premier ministre un chef du Shin Bet avec lequel il ne peut pas travailler. C’est tout simplement inacceptable, ça n’existe dans aucun autre pays du monde. Et si la Cour dit non ? Eh bien nous affronterons cela avec une grande force. »

Le tweet diffusé par la chaîne 14 résume ses propos : « Nous ferons comme avec le juge Amit : nous ne collaborerons pas, nous ne travaillerons pas avec lui. Vous verrez que le chef du Shin Bet partira. »

Pour rappel, le gouvernement cherche actuellement à se débarrasser du chef du Shin Bet Ronen Bar, ainsi que de la procureure générale Gali Baharav-Miara.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou avait déclaré lors d’une réunion du gouvernement – à l’issue de laquelle Ronen Bar a été démis de ses fonctions : « Il est inacceptable que le chef du Shin Bet promeuve publiquement l’idée de commissions d’enquête. Ce genre de propos, il doit me les dire en privé. »

En parallèle, le ministre de la Justice Levin refuse de reconnaître la légitimité de la nomination du président de la Cour suprême, le juge Yits’hak Amit, ce qui entraîne une paralysie du système judiciaire, obligeant la Cour suprême à gérer ses fonctions par des ordonnances temporaires, dans le cadre d’un conflit ouvert au sein des institutions judiciaires.

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