La mère du soldat tombé critique les médias : « L’ennemi se moque de nous »

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Tal Gvili a réagi aux rapports des médias : « Netanyahou met des bâtons dans les roues, ne met pas des bâtons dans les roues, pourquoi créer de la haine entre nous ? Pourquoi nous pousser à être en colère ou non contre Bibi ? On a l’impression que tout ce qui vous importe, c’est de faire tomber le gouvernement et non de nous rendre nos enfants. »

Be’hadré ‘Harédim – David Sirkin

Tal Gvili, mère du soldat de la Yassam, sergent-chef Ran Gvili, tué lors d’un combat contre des terroristes au kibboutz Alumim le 7 octobre, et dont le corps est détenu par le Hamas, a critiqué ce matin (dimanche) les médias lors d’une interview sur la radio 103FM : « L’une des choses que vous détruisez, c’est notre capacité, notre espoir, notre victoire. Vous nous tirez constamment vers le bas. Peu importe de quel côté vous êtes, vous nous enlevez toute notre force. Mon fils a sacrifié sa vie pour l’État d’Israël, assumez vos responsabilités – sacrifiez aussi les vôtres. Il n’y a aucune limite à ce que vous pouvez faire. Vous pouvez diffamer les soldats, vous pouvez publier des vidéos corrompues. L’ennemi se moque de nous. »

Concernant les rapports des médias : « Netanyahou met des bâtons dans les roues, ne met pas des bâtons dans les roues, pourquoi créer de la haine entre nous ? Pourquoi nous pousser à être en colère ou non contre Bibi ? On a l’impression que tout ce qui vous importe, c’est de faire tomber le gouvernement et non de nous rendre nos enfants. »

Gvili a exprimé son opposition à un accord partiel : « J’espère qu’il y aura un accord qui ramènera tout le monde. C’est difficile pour moi d’accepter un accord partiel, car je ne veux pas être comme Tami Arad, je veux que mon fils soit ici. Je crois qu’il est possible qu’il soit vivant. Il y a une opportunité de faire sortir tout le monde, pourquoi ne pas conclure un accord global s’il y en a la possibilité ? Si ce n’est pas le cas, alors il n’y aura pas de phase B. Il faut conclure un accord, mais je veux que tout le monde soit libéré ensemble. »

Elle a ajouté : « Ce qui existe actuellement n’est même pas le minimum, et nous ne savons pas qui est censé être libéré. Nous sommes en guerre avec l’avantage de notre côté. Si j’étais la mère d’une enfant là-bas, je ne sais pas comment je me comporterais. Ce n’est pas comme ça qu’on mène des négociations, des accords, en les divulguant et en les médiatisant. Quand vous créez un débat public sur cette question, vous portez atteinte à mon fils et à ses chances de revenir. Je ne peux pas me permettre de laisser mon fils rester là-bas. Que voulez-vous que nous disions ? »

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