Le Liban a informé le médiateur américain qu’il ne retirerait pas ses exigences sur le projet d’accord sur la frontière maritime et que les États-Unis devaient tenir leurs promesses et régler les affaires avec Israël. Le Liban a averti que retarder l’activité à Karish n’aidera pas et d’autres domaines seront également ciblés en l’absence d’un accord.
Be’hadré ‘Harédim
Dans un article du rédacteur en chef du journal al-Akhbar, affilié au Hezbollah, Ibrahim al-Amin sous le titre : « Si vous pensiez faire exploser l’accord », il déclare deux points : une insinuation selon laquelle retarder l’activité à Karish n’aidera pas et aussi que d’autres domaines seront ciblés en l’absence d’accord. Et un avertissement que le Hezbollah aura un plus grand champ d’action, si un accord n’est pas trouvé d’ici la fin du mandat du président actuel.
Un responsable libanais a déclaré au journal que le Liban avait informé le médiateur américain Amos Hochstein qu’il ne retirerait pas ses exigences sur le projet d’accord sur la frontière maritime et que les États-Unis devaient tenir leurs promesses et régler les affaires avec Israël.
Le journal a rapporté que de hauts responsables français ont eu des entretiens avec un certain nombre de responsables libanais concernant les négociations et ont transmis un message selon lequel les réunions tenues entre la direction de la société énergétique française Total et la partie israélienne ont abouti à un accord sur la demande libanaise que tout règlement entre elle et Israël ne concernerait pas le Liban et que ses travaux ne seraient pas conditionnés à l’accord préalable d’Israël.
Le journal cite le journaliste Yoni Ben Menachem qui écrit : « Lapid essaie d’utiliser Abou Ali afin qu’il influence Hassan Nasrallah » et mentionne les drones que le Hezbollah a envoyés il y a quelques semaines au-dessus du champ gazier de Harish. Israël doit répondre à une question qui précède tout cet exposé : Est-ce qu’il veut produire du gaz ou pas ? »
Le journal a également écrit : « Quant à la pensée que les menaces dissuaderont la résistance, la réponse vient des paroles du chef du Mossad israélien, Didi Barnea, qui a déclaré hier : « Nasrallah s’est publiquement engagé à empêcher la production de gaz de Karish s’il n’y a pas d’accord, on craint qu’il doive montrer qu’il tient parole. » »
La chaîne libanaise LBC a rapporté hier de ses sources que 90% des remarques du Liban étaient acceptables pour l’équipe juridique américaine. Sur les dix pour cent restants, des notes liées au forage ont été donnés. Selon le rapport, il y a un problème lié à la liberté d’action dans le domaine de Kana. Le Liban, a-t-on rapporté, ne peut pas accepter une situation où des bâtons peuvent être coincés dans les rouages de la compagnie énergétique française Total, alors qu’Israël reconnaît le plein droit du Liban à mener l’exploration gazière. Selon une source libanaise : « Le Liban a achevé tout ce qui lui est assigné dans la question du marquage de la frontière et la balle est maintenant dans le camp d’Israël – soit ils iront avec la proposition actuelle, soit ils rejetteront les notes en raison de luttes internes. en Israël et donc arrêter la production de gaz. »
Selon le journal, lors des entretiens avec le médiateur américain Hochstein, l’équipe de négociation libanaise a été catégorique sur les questions de la frontière, de la ligne de bouées et de la liberté d’action du Liban dans le champ de Kana, qui ne sont pas à discuter. le même rapport, la partie libanaise était disposée à faire preuve de souplesse dans tout ce qui concerne le processus de rédaction de l’accord.
Le député libanais au nom du Hezbollah, Hussein Jashi, a déclaré hier au journal « Al-Arabi al-Jadid » que s’il n’y a pas d’entente concernant l’enregistrement des frontières maritimes, « l’ennemi israélien n’aura pas la possibilité d’extraire le gaz » et a ajouté : « Il n’est pas concevable que l’ennemi israélien creuse et cherche du gaz dans les zones contestées, s’il est intéressé à le faire – qu’il essaie ».
