Distribution gratuite de cholent (plat du Chabbath matin, qu’on peut manger en pleine semaine également) aux passants, poignées de main et dialogues respectueux entre habitants et manifestants, participation de militants de gauche à l’introduction d’un Séfer Tora dans la ville – voici quelques-unes des curiosités vues hier soir à Bené Brak, à l’ombre des divers appels à une « guerre fratricide ».
JDN – Illustration : une affiche arborée durant la manifestation, avec marqué dessus « Rav Chakh aurait honte de vous »… Nous n’avons pas à répondre ici, mais nul doute que c’est d’autant plus faux que le public a tout fait pour accueillir ces gens avec gentillesse, alors que personne ne comprend pourquoi ils sont venus manifester dans cette ville (enfin, à dire vrai, leur intention est claire : entrainer le public orthodoxe à la mêlée, afin d’ajouter, pour les opposants, une nouvelle clef de protestation, cette fois, contre le judaïsme orthodoxe, contre la Tora et contre les gens qui la respectent et l’étudient – tout ce programme habituel de leur part…)
A l’ombre de la manifestation de gauche qui s’est déroulée hier soir (jeudi) à la frontière de la ville de Bené Brak (la police bloquant la ville avec des camions…), manifestation à laquelle participent plusieurs centaines de militants de gauche pour protester contre la réforme judiciaire, un certain nombre de documents émouvants provenant de la ville – montrent que malgré tous les discours sur une « guerre fratricide » dans la pratique, Israël est proche l’un de l’autre. Aucun incident inhabituel n’a été enregistré.
Un document montre un ‘hassid s’approchant d’un manifestant de gauche tenant un drapeau israélien, symboliquement séparé par une clôture en fer. Le ‘hassid s’approche du manifestant et lui dit « Je te respecte, tu es juif et tu resteras juif. Nous n’avons rien contre toi, tout Israël est lié les uns aux autres. » La fin de la conversation entre eux a été une poignée de main, un certain nombre de policiers arrivés sur les lieux, craignant qu’il s’agisse d’un affrontement, sont partis.
Un autre document provient de la rue Abu Hachira de la ville, où en même temps que la manifestation de gauche, un Séfer Tora a été introduit dans une synagogue du quartier. Plusieurs centaines d’habitants de la ville participaient à cette réjouissance, et ont répondu à l’appel des anciens de la génération à ne pas affronter les manifestants. L’un des militants de gauche s’est approché du détenteur du Séfer Tora et lui a demandé de recevoir en main également le Séfer Tora, ce que les participants lui ont donné avec joie.
Un autre document provient du foyer principal de la manifestation, rue Jabotinsky et au coin de Rabbi Akiva. En amont, plusieurs stands de distribution d’eau et de vivres ont été installés sur place au profit des manifestants – avec des pancartes « Nos frères de Tel-Aviv »…
Suis je donc la seule a ne pas les considérer comme mes freres? Vous esseyez de nous montrer que brusquement ils se mettent à nous aimer ou à vouloir tenir et embrasser le sefer torah alors que quelques heures auparavant ils auraient préférer nous voir morts ou ailleurs…!des fois j’ai comme l impression que l on se trouve ds le pays des bisousnours ! Ou finalement tt le monde et bon et gentil .alvai!!!mais c faux et tt le monde le sait .alors pourquoi continuer à tt prix à tendre la main et à s écraser. Un peu de dignité quand-même !!!moi je me serai enfermée chez moi jusqu’à leur départ….!point barre.
Je crois que l’idée de la réaction des gens de Bené Brak s’inscrit dans celle de tous les responsables de la Techouva dans le pays et ailleurs : ils savent que les gens en face d’eux sont conduits par leur propre Yétser hara’, intérieur ou installé par les médias et autres, et qu’il faut savoir supporter, pour, en fin de parcours, voir souvent (enfin, plus ou moins) le bien de ces gens ressortir.
Il faut savoir le faire, et cela n’est effectivement pas donné à tout le monde. Mais en cette occurrence, c’est la conduite idéale qu’il fallait adopter, et chapeau à ceux qui l’ont suivie.
En tt cas ceux qui l’ont fait ont été contre les horaoth des rabbanim de Bené Brak qui ont bien spécifié qu’il fallait rester chez soi et ne pas être confronté à eux.
Quiconque connait ce milieu sait qu’une telle conduite n’a pas pu être faite sans avoir demandé aux rabbanim si elle était à suivre !
Et le fait est qu’ils ont provoqué une énorme sanctification du Nom divin !