Illustration : le résultat du vote alors, une majorité soutenait cette loi, surprenante parce qu’allant contre le libre-arbitre des personnes désirant un soutien et une aide pour ne pas succomber à cette tentation qui agresse certains.
La loi scandaleuse interdisant les thérapies de conversion, qui a presque provoqué le démantelement du gouvernement, est de retour à l’ordre du jour.
Ynet
Ynet a appris que le président du comité du travail et de la protection sociale, le député ‘Haim Katz, a l’intention de remettre sur la table le projet de loi soumis par le président de Meretz et le député Michaeli pour imposer des sanctions pénales aux opérateurs de traitement de cet ordre – ce qui a provoqué une grande tempête alors dans le plénum et la colère des partis orthodoxes. La coalition espérait «dissoudre» la proposition en la soumettant à une quelconque commission pour ne pas nuire à la stabilité de la coalition, et maintenant la question se pose à nouveau : Kakhol Lavan qui était pour cette loi va-t-il le faire à nouveau, et risquer de faire tomber le gouvernement à ce titre ?
Il s’agit d’un projet de loi présenté par le président de Meretz Nitzan Horowitz et le député Merav Michaeli (Avoda), qui vise à interdire aux psychologues d’effectuer des thérapies de conversion avec des personnes aux tendances de cet ordre et désirant être aidés à revenir à la normale. Selon la proposition qui a provoqué une tempête en plénum, toute personne qui effectue de tels traitements sera définie comme ayant commis une infraction disciplinaire et sera soumise à une mesure disciplinaire spéciale de radiation du registre des psychologues pour une période d’au moins trois ans. La proposition stipule en outre que toute personne qui donne à une personne un traitement du type de thérapie de conversion sera passible d’une sanction pénale d’un an d’emprisonnement ou d’une amende.
Le projet de loi devant être voté en lecture préliminaire il y a environ trois mois, une forte pression a été exercée sur Kakhol Lavan pour violer la discipline de la coalition – et soutenir la proposition.
Kakhol lavan a ensuite débattu de la manière d’agir autour de la loi qui allait apparaître et a finalement décidé de la soutenir. Cette décision a provoqué une crise majeure au sein de la coalition et provoqué une grande colère parmi les partis orthodoxes envers Kakhol Lavan ainsi que envers les membres du Likoud qui étaient absents lors du vote.