Le président des États-Unis n’a pris ses fonctions que depuis quelques jours, mais il semble être revenu à la Maison Blanche avec un plan clair pour les habitants de Gaza. Il continue de soutenir le transfert des Gazaouis vers l’Égypte et la Jordanie, malgré le refus de ces deux pays :
« Elles vont le faire. Nous faisons beaucoup pour elles, et elles vont le faire », a-t-il déclaré.
Trump déterminé à expulser les Gazaouis vers l’Égypte et la Jordanie
Lors d’une déclaration dans le Bureau ovale, Donald Trump a réitéré son intention de transférer les habitants de Gaza vers les pays voisins.
« Elles vont le faire, elles vont accepter », a insisté le président lorsqu’un journaliste lui a demandé comment il comptait surmonter le refus du président égyptien Al-Sissi et du roi de Jordanie Abdallah II.
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il était si sûr de lui, Trump a répondu :
« Nous faisons beaucoup pour eux, et ils vont le faire en retour. »
Gaza en ruines, un avenir incertain
L’émissaire de la Maison Blanche, Steve Witkoff, qui a récemment visité Gaza, a décrit une situation catastrophique :
« La reconstruction de Gaza prendra entre 10 et 15 ans. Il ne reste pratiquement plus rien. Les gens remontent vers le nord pour rentrer chez eux, voient l’ampleur des destructions, et repartent immédiatement. Il n’y a ni eau, ni électricité. C’est incroyable de voir à quel point Gaza a été détruite. »
Tamir Morag, correspondant diplomatique de la chaîne 14, a réagi en déclarant :
« À mesure que les heures passent et que les déclarations de Trump se multiplient, de moins en moins de gens parviennent à se convaincre que l’expulsion de Gaza est une simple provocation. Continuez de dormir, et les Gazaouis aussi – jusqu’à ce qu’ils se réveillent un jour ailleurs. »
Trump veut « un avenir meilleur » pour Gaza ailleurs
Au début de la semaine, lors d’une conférence de presse à bord d’Air Force One, Trump a exposé sa vision pour Gaza :
« Je veux qu’ils vivent dans une région où ils pourront être en sécurité, sans troubles, sans révolutions et sans violence. Quand vous regardez Gaza, c’est un enfer depuis des années. Je pense qu’on peut les faire sortir de là, les installer dans des zones bien plus sûres, plus confortables et avec un avenir meilleur. »
Dans le cadre de ce plan, Trump a révélé avoir eu une conversation avec le roi Abdallah II de Jordanie, au cours de laquelle il a clairement exprimé sa demande :
« Je lui ai dit que je voulais qu’ils en accueillent davantage, car je regarde Gaza aujourd’hui et c’est un désastre, un véritable chaos. »
L’Égypte et la Jordanie restent fermes dans leur refus
Interrogé sur la possibilité que le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi accepte d’accueillir des Gazaouis en Égypte, Trump a répondu :
« J’aimerais qu’il le fasse, j’espère qu’il en prendra une partie. Nous l’avons beaucoup aidé, et je suis sûr qu’il nous aidera en retour, c’est mon ami. »
Cependant, Al-Sissi a rejeté cette idée, affirmant que le transfert des Gazaouis en Égypte mettrait en péril la sécurité nationale de son pays.
Un exil vers l’Indonésie ?
Il y a deux semaines, NBC a révélé que l’administration Trump explorait également la possibilité de transférer les Gazaouis en Indonésie, le temps que la reconstruction de Gaza soit achevée.
L’avenir des habitants de Gaza reste donc incertain, mais une chose est claire : Trump semble déterminé à mettre en œuvre son plan coûte que coûte.
