Les médias se retrouvent dans une situation honteuse en ce qui concerne la couverture des attaques à la roquette du Hezbollah
La couverture médiatique internationale de l’attaque meurtrière à la roquette du Hezbollah du 27 juillet représente un nouveau creux dans la couverture médiatique d’Israël depuis le début de la guerre.
Voici un bref résumé des événements : samedi après-midi, le Hezbollah a annoncé avoir lancé 100 roquettes sur une base de l’armée israélienne sur les hauteurs du Golan, près de la ville druze de Majdal Shams.
Lorsque l’identité des victimes a été révélée et qu’il a été confirmé qu’il ne s’agissait pas de Juifs israéliens, le Hezbollah est revenu sur sa déclaration initiale et a nié toute responsabilité dans l’attaque.
Alors pourquoi les médias ont-ils occulté ces faits évidents dans leurs reportages sur l’attaque ?
Sky News, par exemple, l’ a décrit comme une « attaque sur un terrain de football dans le Golan occupé par Israël » qui a tué 11 personnes.
Sky News : attaque à la roquette du Hezbollah
Alors que la mention du Golan « occupé » semble légitimer les attaques indiscriminées du Hezbollah, plus révélateur encore est que Sky News n’a pas mentionné que toutes les victimes étaient des enfants et a même laissé entendre dans le sous-titre que l’attaque était une mesure de représailles.
Comparez le titre avec le reportage de Sky publié le même jour sur une frappe aérienne israélienne contre un centre de commandement et de contrôle du Hamas dans la bande de Gaza :
Il est révélateur que Sky ait choisi de ne pas expliquer pourquoi l’armée israélienne avait ciblé cette structure, tout en veillant à souligner qu’un enfant figurait parmi les victimes. Ce reportage sélectif en dit long.
De même, la BBC a utilisé le terme moins émotif de « jeunes » pour décrire les victimes dans son titre, qui mettait également l’accent sur la réponse d’Israël à l’attaque du Hezbollah.
Le Washington Post et la NPR ont tous deux lié l’attaque du Hezbollah à la guerre d’Israël à Gaza. Le Washington Post a simplement annoncé que des « attaques à Gaza et sur le plateau du Golan » avaient eu lieu et le titre de la NPR n’a pas mentionné que des enfants avaient été tués en Israël, minimisant ainsi la gravité de l’incident.
Et CNN a déplacé l’attention des nombreuses victimes de l’attaque – la frappe la plus meurtrière contre Israël depuis le massacre du Hamas du 7 octobre – vers le déni du Hezbollah quant à sa responsabilité.
Les reportages sur les frappes du Hezbollah ont révélé un effroyable double standard médiatique. Les victimes israéliennes sont dénuées de toute compassion. Pour de nombreux journalistes, Israël est à la fois un « occupant » et un « agresseur », et même ses pertes civiles sont présentées comme une conséquence légitime.
Ce récit simpliste prive les innocents perdus dans cette guerre de leur humanité et fournit une justification aux pires atrocités terroristes.