Le 20 téveth, c’est la Hiloula du Abir Ya’akov, rabbi Ya’akov Abou’hatséra.
Il s’agit d’un Grand en Israël, d’un dirigeant, enseignant et éducateur, un immense génie, un esprit noble, homme de ‘hessed, membre d’une famille de haut niveau. Né en 1806 – dans la ville de Tefilalet, dans l’est du Maroc, rav et chef pendant des décennies, il était connu comme un faiseur de miracles dans la plupart des villes occidentales, en Egypte et en Palestine.
Il s’intéressait également aux besoins de sa communauté et s’occupait des pauvres. Il sortait chercher de l’argent et le distribuait aux nécessiteux.
Beaucoup venaient à lui pour recevoir sa bénédiction. A été vénéré par les masses musulmanes et le « grand cheikh » musulman qui était l’un de ses grands admirateurs et se tenait fermement à sa droite et à la droite de la communauté juive.
Son grand amour pour Erets Israel ne connaissait pas de limites, et quand il a décidé d’immigrer, les habitants de sa ville l’ont empêché et ont mis des obstacles sur son chemin, mais il a tenté de s’y rendre en secret. En chemin, il a été retardé en Algérie et en Egypte. Alors qu’il était à Damanhur près d’Alexandrie, il tomba subitement malade et y mourut le 20 Tevet (1879).
Depuis lors, le jour de sa mort est considéré comme un grand jour, et de nombreux Juifs égyptiens et étrangers affluaient pour se prosterner sur sa tombe et y prier.
Il a écrit douze livres importants et remarquables sur de nombreux sujets de la Tora.
Il a laissé quatre fils importants, chacun étant connu pour ses propres qualités. L’un de ses petits-enfants est le rav Israel Abou’hatséra (Baba Salé) qui est célèbre pour son génie et pour son refus d’être nommé Grand rabbin d’Israël.
Notons ici que c’est également la date de Hiloula du Rambam, en l’honneur duquel Kountrass va faire paraitre un grand dossier dans les jours qui viennent.