La Haute Cour de Justice a décidé lors de l’audience d’aujourd’hui de ne pas interrompre la distribution des bons Shas pour 2023. • Les juges ont annoncé le gel des fonds prévus pour 2024 afin de contrôler les normes qui seront fixées pour leur distribution « et afin de créer un mécanisme plus équitable pour la prochaine distribution ».
JND – Baruch Shapira
La Haute Cour de Justice a décidé lors de l’audience d’aujourd’hui (mercredi) de ne pas arrêter la distribution des coupons d’aide aux personnes pauvres organisée par Shas pour l’année 2023 destinés aux fêtes, mais les juges ont annoncé le gel des fonds destinés à 2024 afin de contrôler les normes qui seront fixés pour leur distribution « et afin de créer un mécanisme plus égalitaire pour la prochaine distribution ».
Les juges ont statué qu' »après avoir entendu les arguments des parties, nous avions l’impression qu’un examen supplémentaire était effectivement nécessaire en ce qui concerne le programme de distribution de bons d’alimentation, et les intimés ont également déclaré qu’ils avaient l’intention de procéder à un nouvel examen qui porterait sur tant sur le mode de budgétisation, son cadre et son contenu, que sur les normes qui seront fixées pour les personnes éligibles. L’examen sera mené en relation avec la poursuite prévue du programme en 2024, en concertation avec le conseiller juridique adjoint du gouvernement. »
Sans commentaire.
Le directeur général du Shas, le ministre Haim Biton, a déclaré après la décision de la Haute Cour : « Comme nous nous y sommes engagés à la veille des élections et avons signé l’accord de coalition, les bons d’alimentation pour les familles seront attribués comme prévu pour la nouvelle année, au grand désarroi des opposants qui n’ont jamais su ce qu’est un enfant affamé. Il s’avère que le tribunal a également compris aujourd’hui, ce pour quoi le président du mouvement, le rav Aryeh Deri, se bat depuis des années, pour réduire les disparités dans tous les secteurs de la société israélienne.
La décision de midi de la Haute Cour intervient après qu’il y a environ une semaine, la Haute Cour a rendu une ordonnance temporaire contre la distribution de bons d’alimentation. De hauts responsables du Shas ont attaqué la décision : « Des centaines de milliers de familles pauvres qui gagnent en moyenne 1 760 NIS par personne et par mois et attendent anxieusement des bons d’alimentation, surtout pendant les vacances, dépendent désormais du juge Stein qui gagne en moyenne 85 000 NIS par mois et retient 300 NIS en bons d’alimentation. Arrêtez ! »
Pour rappel, la commission des finances, présidée par le député Moshe Gafni, a approuvé un transfert budgétaire au ministère de l’Intérieur d’un montant de 400 millions de NIS pour des bons d’alimentation afin d’assurer la sécurité nutritionnelle dans le cadre des décisions gouvernementales pour la mise en œuvre des accords de coalition, qui ont été lus lors de l’approbation du budget de l’État. Après que le budget ait été soumis à un examen professionnel et juridique, il est désormais affecté à un programme dédié à cet égard.
Le député Yitzhak Pindros a déclaré après confirmation : « J’aimerais que le ministère des Affaires sociales soit mis en place comme le mécanisme automatique du ministère de l’Intérieur, c’est simplement beaucoup plus efficace, cela ne veut pas dire que personne ne passe entre les mailles du filet », mais bien moins que s’il passait par le mécanisme de sécurité alimentaire. Je vous rappelle qu’un financement assez considérable de la coalition pour la sécurité alimentaire est en retard, si vous voulez un mécanisme rapide et efficace pour que les gens puissent recevoir de l’argent avant les vacances, c’est le mécanisme le plus efficace et le meilleur disponible.
Deri avait déclaré à l’époque : « Nous avons promis et tenu. Le projet de bons d’alimentation pour les familles pauvres en Israël est en train de démarrer. Je félicite la commission des finances d’avoir approuvé le budget, afin que nous puissions commencer la première étape juste avant les vacances. Mes yeux se tournaient vers la population la plus vulnérable qui avait besoin de sécurité alimentaire, surtout face au coût élevé de la vie. C’est notre devoir social et juif. Nous avons inclus des groupes supplémentaires dans ce projet, tels que des survivants de l’Holocauste, des bénéficiaires de l’aide au revenu. » Et bien plus encore. Tous les secteurs en Israël bénéficieront de ce projet d’une manière large et transparente, juifs et arabes, religieux et laïcs, enfants et personnes âgées. «
Autre message : « Aux côtés de la « Dagim », nous continuons à travailler vigoureusement à la création de « cannes à pêche » à travers des formations professionnelles adaptées aux habitants de la périphérie et de certaines populations, des incitations à la création de milliers d’emplois, ainsi qu’à la création de « Autorité nationale de lutte contre la pauvreté », désignée comme étant la responsabilité du gouvernement de sortir du cycle de la pauvreté et de s’engager sur la route royale. Je souhaite à tous une bonne année et un bien-être financier. »