L’ampleur des destructions causées par les attaques du Hezbollah dans le nord commence à être révélée par les chiffres : plus de 1 023 bâtiments touchés, 121 rien qu’à Metoula. • Environ un quart des dégâts – dus aux activités de Tsahal, mais Israël n’a pas encore décidé s’il allait se lancer dans une attaque globale au Liban.
JDN
La guerre d’usure entre Israël et le Hezbollah ne semble pas en passe d’aboutir, alors que la décision de lancer ou non une guerre totale au Liban n’a pas été prise, et qu’entre-temps la guerre laisse derrière elle une grande destruction dans plus de 130 agglomérations, selon une publication sur Ynet.
Depuis le début de l’attaque du Hezbollah dans le nord, plus de 1 023 attaques contre des civils, des bâtiments publics et des infrastructures ont été signalées à la suite de roquettes, de drones et de missiles tirés depuis le Liban. Des données récentes de la direction « Horizon Nord » du ministère de la Défense montrent qu’un quart de l’étendue des dégâts est le résultat de l’activité de Tsahal dans le nord et, selon l’analyse des rapports recueillis par la direction nord, la plupart des civils les dégâts concernent les habitations civiles.
Selon les données, les cinq localités où le plus grand nombre de maisons, de bâtiments et d’infrastructures publiques ont été endommagées sont Kiryat Shmona, avec 147 blessés signalés jusqu’à présent. Elle est suivie par Menara avec 130 bâtiments qui ont été légèrement endommagés jusqu’à être complètement détruits. Ils sont suivis par Metoula avec 121 maisons, à Shlomi 115 maisons ont été endommagées, la plupart légèrement. À Arab al Aramsha, 88 maisons ont été endommagées.
D’après les dégâts examinés jusqu’à présent, il apparaît que c’est la colonie de Manara qui a subi les dégâts les plus graves. 65 maisons du kibboutz ont été de modérément à gravement endommagées, sur un total de 130 bâtiments endommagés. Les localités de Shatula (42 maisons), Kiryat Shmona (31), Zerait (20) et Avivim (20) figurent également en tête de liste des localités comptant le plus grand nombre de maisons gravement endommagées, et en raison des mesures de sécurité.
« Dans la plupart de nos kibboutzim évacués, il est impossible d’atteindre et de localiser l’état des dégâts causés aux infrastructures, aux bâtiments et aux maisons des habitants », décrit Giora Zaltz, présidente du Conseil régional de Haute Galilée. Il explique que notamment dans les kibboutzim de Gav Harer, comme Yaraon, Yiftah, Misgav Am et d’autres, il n’est pas possible d’évaluer l’intensité des dégâts.
« Les dégâts ne sont pas seulement dus aux tirs du Hezbollah, mais aussi à la présence prolongée des forces de Tsahal dans les colonies. Dans les kibboutzim comme Yiftah où toutes les maisons ont eu des militaires pendant plusieurs mois, on ne sait pas quels ont été les dégâts causés par le séjour prolongé. Quels sont les dégâts causés aux maisons qui n’ont pas été touchées par des tirs directs et où aucun habitant ne leur a rendu visite, mais les fenêtres des maisons ont été brisées et des animaux y sont entrés, il y a des dommages aux canalisations et à l’eau et bien plus encore.
Près de neuf mois se sont écoulés depuis le début de la guerre, et en Israël, on n’a toujours pas décidé si Tsahal lancerait une guerre totale contre le Hezbollah, mais dans la guerre d’usure en cours, l’étendue des dégâts ne fera qu’augmenter et nous ne connaîtrons leur gravité que rétrospectivement.