« Ils condamnent d’islamophobes toute personne qui ose critiquer l’islam politique »
« A la France insoumise, ils ont passé des années à nommer des terroristes palestiniens citoyens d’honneur dans leurs villes en mettant des cibles sur le dos des Juifs à tel point que dans la quasi-totalité des villes de Seine-Saint-Denis, le nombre de Juifs a été divisé par cinq ou dix », a dénoncé mardi soir Amine El-Khatmi, président du Printemps républicain et conseiller municipal d’Avignon dans « Conversations avec Benjamin Petrover ».
« Ils (la France insoumise ndlr) pensent tout et leur contraire. Des gens qui aiment Charb et Charlie Hebdo et en même temps, des gens qui veulent le censurer et qui trouvent que Charb était un raciste patenté. Aussi, ils condamnent d’islamophobes toutes personnes qui osent critiquer l’islam politique », a-t-il poursuivi sur i24NEWS.
« Est-ce-que c’est cette gauche-là qui va pouvoir réveiller l’esprit républicain dans ce pays? je ne le crois pas », a martelé celui qui a pour combat de redresser une gauche « laïque, république et universaliste. »
Le fondateur et président du Printemps républicain aspire à refonder une gauche qui « n’a pas d’hésitation sur la lutte contre l’antisémitisme, ni sur le communautarisme qui gangrène un certain nombre de villes françaises. »
« Je crois qu’il y a une gauche républicaine à construire et qui demande à être structurée, incarnée et qui est prête à parler à nouveau aux Français », a-t-il souligné en ajoutant que la gauche n’était pas « condamnée à être celle du déni et du reniement. »
Le Printemps républicain a été fondé en mars 2016 par le politologue Laurent Bouvet et Gilles Clavreul, alors délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, en lançant un manifeste signé notamment par Frédéric Encel, Jérôme Guej ou encore Anne Sinclair.
Le mouvement met en avant la République et à la laïcité.
Amine el-Khatmi a été critiqué le mois dernier par ses opposants après s’être rendu à un rassemblement en hommage aux victimes de Christchurch, devant l’ambassade de Nouvelle-Zélande à Paris, en arborant une écharpe tricolore.
Source www.i24news.tv