Plus de 1.300 personnes ont été arrêtées pendant le Chabbath en France, lors des violentes émeutes qui ont suivi la mort du jeune abattu par un policier • Les funérailles de ce jeune ont eu lieu avec un nombre limité de proches, des milliers de policiers ont été déployés.
JDN – Itamar ben Kalifa
Les émeutes en France, suite au meurtre du garçon de 17 ans par un policier : pendant le Chabbath, les violentes émeutes se sont poursuivies dans tout le pays, quand vendredi il a été décidé de suspendre les transports en commun dans toute la France. Aujourd’hui (Chabbat) les funérailles de Nahal Marzouk, le garçon d’origine algéro-marocaine qui a été abattu, ont eu lieu, quand après la cérémonie dans le quartier de Nanterre où vivait le garçon – de violents affrontements ont repris.
Les funérailles ont eu lieu avec la participation des membres de la famille et des amis uniquement, à la demande des proches de Marzouk. Après cela, comme mentionné, les affrontements violents se sont renouvelés dans toute la France, lorsque pendant le Chabbath les émeutes se sont poursuivies mais de manière « un peu moins violente » selon les responsables de la police française – par rapport aux trois jours d’émeutes qui ont précédé le dernier jour. La nuit dernière, 1 311 émeutiers et manifestants ont été arrêtés.
Le ministère français de l’Intérieur a informé que le dernier jour, il y avait eu plus de 2.500 incidents violents, dont des incendies criminels et des pillages de magasins. 45 000 policiers ont été déployés dans les villes françaises hier soir pour faire face aux émeutiers, et 70 policiers et pompiers ont été blessés rien que la nuit dernière. Ces derniers jours, près de 500 personnes ont été blessées, pour la plupart des policiers qui tentaient d’empêcher les violences et les pillages.
Aujourd’hui, une vidéo a été publiée sur les réseaux sociaux en France dans laquelle l’ami de Nahel, qui, selon lui, était avec le garçon dans la voiture lorsqu’il a été abattu, a été entendu. Dans la vidéo, l’ami affirme que peu de temps avant la fusillade, l’un des policiers a menacé Nahel de mots durs. Dans l’enregistrement, le jeune homme affirme qu’il a décidé de partager avec le public ce qui s’est passé là-bas pour que tout le monde sache la vérité : « Beaucoup de mensonges se répandent sur les réseaux sociaux, et j’ai l’intention de raconter l’histoire du début à la fin », a-t-il dit.
