Malgré ses précédentes déclarations, dans le premier document qu’il a présenté ce week-end concernant l’avenir de Gaza, le Premier ministre Benjamin Netanyahou n’a pas totalement exclu le retour de l’Autorité de contrôle civil dans la bande.
Tout cela montre que la fermeté de Netanyahou porte ses fruits.
Il y a un rapport de forces entre Israël et les États-Unis. Bien que les États-Unis soient la plus grande puissance mondiale, elle a besoin d’Israël dans son plan géostratégique. Et quoi qu’en en dise sur le plan intérieur, les gouvernants américains ont encore besoin de l’appui de la communauté juive. Il se trouve que si la gauche démocrate fait défaut à Biden, la communauté juive notamment à New-York juge que Biden est sévère avec Israël. Et des voix se font entendre pour dire que l’appui de la communauté, pourtant démocrate, n’est plus aussi sûr. Bien que Biden ne supporte pas Netanyahou et c’est réciproque, il est obligé de composer avec lui. Il ne lui reste plus que 9 mois pour mettre en œuvre son plan. Le prochain président qui a de fortes chances d’être républicain risque de remettre en cause la proposition à deux Etats telle qu’elle est vue par Biden. Il y aura bien deux Etats, un jour, un réel Israël, et un autre formel démilitarisé voir paralysé l’état palestinien. Mais il sera suffisant pour permettre les accords avec l’Arabie Saoudite.
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