La députée exige : « Les dirigeants de gauche doivent apprendre du grand prêtre ! »

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Miri Regev a surpris avec un discours sur la Tora pris de la paracha de la semaine : pourquoi fallait-il 12 pierres précieuses sur le ‘Hochen ? Cela vient rappeler que nul n’a à prétendre être le seul élément important de la communauté, mais il représente 12 tribus. « Nous aurons alors le privilège de voir des dirigeants dignes et non des gens qui visent à rendre silencieux une partie de l’opinion publique », a conclu Regev (notre illustration : le journaliste Bardugo vidé de Galé Tsahal afin d’écraser sa voix).

Be’hadré ‘Harédim – Haïm Shmoueli – caricature : Bardugo vidé de Galé Tsahal

Miri Regev, membre de la Knesset du Likud, a publié un discours de Tora aujourd’hui (vendredi) avant Chabbath, à travers lequel elle a expliqué à quel point les teneurs de pouvoir de l’État d’Israël sont corrompus. Ceci, dans le contexte du limogeage de Ya’akov Bardugo de Galé Tsahal.

« Police de contrôle des pensées », a écrit Regev avec mépris, « vous pouvez continuer à dénigrer, espionner, calomnier, inciter, enfreindre la loi, faire taire et exclure toute personne dont l’opinion est différente de la vôtre. Mais devinez quoi ? Le public vous a longtemps repérés. »

L’ancien ministre Regev a évoqué l’arrivée au pouvoir de Menachem Begin en 1977 et les efforts de la gauche pour contrôler le peuple par la force. Elle écrit que l’affaire du « commandement » vient à point nommé, « pour rappeler à tous ces faux ‘leaders’ et ‘intellectuels’ qui travaillent depuis 77 à remplacer le peuple, que le peuple est là, et qu’il le sert et non le dans l’autre sens, et il est là pour rester. »

« La paracha continue avec la description du travail du Mishkan et se concentre sur le choix d’Aharon fait par D’ et ses fils pour le sacerdoce, et sur la préparation des vêtements sacrés pour leur travail dans le Mishkan », a-t-elle écrit.

« Il est particulièrement intéressant de lire la description du ‘Hoshen HaMishpat’, que le Grand Prêtre a reçu l’ordre de toujours porter sur son cœur. Le ‘Hoshen était en fait une tablette, sertie de douze pierres précieuses, chacune représentant l’une des tribus d’Israël, sur lequel étaient écrits les noms des tribus. L’explication répétée concernant l’étrange commandement de porter les pierres et les noms des tribus dans le cadre du système vestimentaire du prêtre est : ‘En souvenir devant le Seigneur' », a noté Regev.

« Quoi ? », s’est-elle demandée, mais « pourquoi D’ a-t-Il besoin que l’on Lui rappelle l’existence des tribus ? »

« Nos sages expliquent que ce n’est bien sûr pas destiné à Lui « rappeler » le peuple, mais pour le Grand Prêtre. La charge constante de porter les pierres contre le cœur et les épaules, est destinée à rappeler au Grand Prêtre qu’il est le messager du public, « Lui seul n’est pas dans une position élevée pour se représenter lui-même ou ses semblables, mais il est toujours un messager et un représentant de tout le peuple d’Israël lorsqu’il fait son travail dans le tabernacle devant D’. »

Elle a conclu en prêchant la morale aux « leaders d’aujourd’hui » : « Nous aurons le privilège de voir à nos yeux des leaders dignes, dans les domaines du gouvernement, du régime, du droit, des médias et de la culture, qui se souviennent d’avoir été des représentants publics, des leaders d’opinion publique et non des juges publics et incidieux ».

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