Les Houthis ont repris leurs tirs de missiles vers Israël, sur fond de l’effondrement du cessez-le-feu à Gaza et de l’opération militaire américaine au Yémen.
Des responsables israéliens de haut niveau ont déclaré que la Maison-Blanche a demandé à Jérusalem de ne pas riposter aux tirs houthis et de laisser aux États-Unis la gestion de la situation.
Selon un rapport de Ynet, Israël devrait accepter cette demande et s’abstenir d’une riposte immédiate, comme elle l’a fait par le passé via son armée de l’air.
Les États-Unis mènent l’offensive, Israël retient sa riposte
- Les frappes aériennes israéliennes contre les Houthis sont complexes en raison de la grande distance entre Israël et le Yémen.
- Ces attaques nécessitent des ravitaillements en vol, ce qui les rend plus difficiles à exécuter.
- Les États-Unis, qui ont lancé cette semaine une opération militaire spéciale contre les Houthis, disposent de moyens aériens plus conséquents, notamment grâce à leurs porte-avions.
À 4h00 du matin, un missile balistique a été tiré depuis le Yémen vers le centre d’Israël.
- Le projectile a été intercepté avec succès par les systèmes de défense israéliens avant d’atteindre le territoire.
- Aucune victime ni dégât n’a été signalé.
Les États-Unis intensifient leurs frappes contre les Houthis
Ces derniers jours, Washington a renforcé ses frappes aériennes contre les Houthis au Yémen, visant à rouvrir les routes maritimes en mer Rouge.
- Les attaques américaines ont ciblé des installations stratégiques des Houthis, notamment :
- Dépôts d’armes
- Sites de lancement de missiles
- Postes de commandement à Sanaa et d’autres régions sous leur contrôle.
En réponse, les Houthis ont déclaré être en « état de guerre » avec les États-Unis et ont menacé d’une escalade supplémentaire.
Le ministre des Affaires étrangères des Houthis, Jamal Amer, a affirmé que le groupe ne cédera pas sous la pression américaine.
Pendant ce temps, les tensions dans la région restent élevées, et les États-Unis poursuivent leurs opérations militaires pour affaiblir les capacités militaires des Houthis et assurer la sécurité de la navigation en mer Rouge.