La décision concernant les crèches : Ben Tzur critique la conseillère juridique – « Un chaos total, une confusion complète »

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Après la décision de la conseillère juridique du gouvernement de repousser la décision sur les crèches pour seulement trois mois, le ministre Ben Tzur lui a envoyé une lettre acerbe dans laquelle il critique sa position. Selon lui, « un report à court terme – une illusion par une solution temporaire qui ne fera qu’aggraver le problème. »

JDN – Avi Moskov

Suite à la décision partielle de la conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, d’accepter en partie la demande du ministre du Travail, Yoav Ben Tzur, de reporter la décision concernant les crèches de jour pour une durée de seulement trois mois, le ministre Ben Tzur a envoyé ce matin (mercredi) une lettre à la conseillère juridique dans laquelle il critique fermement son avis juridique, qualifiant ce report à court terme d’« illusion par une solution temporaire qui ne fera qu’aggraver le problème ».

Dans sa lettre, le ministre écrit : « J’ai lu attentivement votre avis, qui ignore complètement certains des arguments juridiques, tandis que d’autres ont reçu des réponses non pertinentes et manifestement non professionnelles, s’enfermant de manière étrange dans une position complètement opposée à l’objectif du subventionnement des crèches de jour. »

« Votre décision de reporter la mesure pour une période de seulement trois mois n’est pas motivée par des raisons morales. Elle est le résultat direct des arguments de poids que j’ai présentés lors des discussions jusqu’à présent. Par conséquent, vous n’avez eu d’autre choix que de proposer ce court délai afin de stopper la lutte juste et morale par une solution temporaire – une illusion qui ne fera qu’aggraver le problème », a critiqué Ben Tzur.

Il a ajouté : « Ma position est claire et ferme : seul un report d’au moins un an apportera une réponse et une solution pour des milliers de nourrissons, de mères et de soignants dont l’avenir, la sécurité et le bien-être sont incertains. Malgré cela, en tant que ministre pleinement responsable de cette question, il est de mon devoir de signaler dès maintenant l’incapacité de respecter un calendrier aussi court de trois mois pour mettre en œuvre votre décision. La mise en œuvre ou même la tentative de mise en œuvre de votre décision dans ce délai, au-delà du fait qu’elle est manifestement irréaliste, pourrait entraîner un chaos total, une confusion complète, qui nuirait gravement au bon fonctionnement des systèmes du ministère, avec toutes les conséquences que cela implique. »

En conclusion, il a écrit : « Compte tenu de nos positions totalement opposées, je ne peux que m’interroger sur le fait que vous n’ayez pas jugé bon, dans votre lettre en référence, d’accepter ma demande de me permettre de prendre une représentation juridique indépendante. Il est impensable que mon opinion en tant que ministre en charge de cette question ne soit pas entendue devant la Cour suprême. Par conséquent, je vous demande de me permettre immédiatement de prendre une représentation juridique externe. C’est mon droit et mon devoir en tant que ministre en charge de cette question. »

Voici donc quelle figure a le gouvernement actuel, face à ses opposants-dirigeants de force.

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