La Cour suprême a statué : les prières de Yom Kippour auront lieu au Gan Meir à Tel-Aviv, avec séparation !

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Après que la municipalité de Tel-Aviv a rejeté une proposition de compromis, les juges ont décidé que les prières se tiendront avec séparation, soulignant : « La ville cherche à discriminer les orthodoxes ».
Sa’ar : « Ce n’est pas seulement la bonne décision judiciaire, c’est pour moi un acte de sanctification du Nom divin. »
Gafni : « Je salue ce précédent, ce qui est extrêmement rare au tribunal. »

Après une année de tensions autour des prières avec séparation, les juges de la Cour suprême – Ofer Groskopf, Yechiel Kasher et David Mintz – ont statué ce soir (mercredi) que l’organisation « Rosh Yehudi » pourra organiser des prières avec séparation au Gan Meir (notre illustration), un espace public à Tel-Aviv.

Les juges ont écrit : « Les appelants seront autorisés à tenir la prière selon leur tradition religieuse, et pour cela, ils pourront installer les moyens nécessaires, y compris une séparation. »

Il a également été décidé que la municipalité de Tel-Aviv aura le pouvoir de fixer des règles concernant la sécurité et les zones où les prières ne pourront pas avoir lieu dans le parc, en fonction du nombre de participants.

L’organisation « Rosh Yehudi » a salué la décision : « Nous félicitons la Cour suprême pour avoir autorisé la prière avec séparation dans l’espace public. Tel-Aviv fait partie de l’État juif, et ceux qui souhaitent prier avec une séparation pourront le faire ici aussi. »

Ils ont ajouté : « Nous sommes heureux que le tribunal nous ait permis de prier selon notre foi et la tradition juive. Le judaïsme est plus fort que toute réglementation municipale et plus que la décision malheureuse de la municipalité de Tel-Aviv d’exclure le public traditionnel et le judaïsme de l’espace public. Yom Kippour est un jour sacré pour tout le peuple juif, et nous espérons que les prières se dérouleront en paix et en unité pour tous. »

Le président du parti Degel HaTora, Moshe Gafni, a réagi : « Ce qui est le plus absurde, c’est que des Juifs veuillent prier avec séparation et qu’on ne leur permette pas de le faire pendant un an. La décision d’aujourd’hui de la Cour suprême est la plus logique, la plus juive et la plus démocratique. Bien qu’elle soit limitée à certaines prières et pour une certaine période, je salue ce précédent ce qui est extrêmement rare concernant les questions de religion dans ce tribunal. Depuis la création de l’État, il pourrait bien s’agir du premier cas où la Cour a statué avec bon sens. Bien qu’il s’agisse d’une décision limitée, c’est un précédent important. »

Le ministre Gideon Sa’ar a également réagi : « La Cour suprême a rétabli la justice en annulant la décision incompréhensible de la municipalité de Tel-Aviv d’interdire les prières juives dans l’espace public selon la tradition d’Israël lors de Yom Kippour. Défendre cette cause dans le seul État juif au monde face à l’arbitraire des autorités n’est pas seulement la bonne décision judiciaire, c’est pour moi un acte de sanctification du Nom divin. »

La députée Limor Son Har-Melech a déclaré : « Je salue la décision de la Cour suprême qui permet à l’organisation « Rosh Yehudi » et aux résidents de Tel-Aviv de tenir les prières traditionnelles de Yom Kippour avec séparation au Gan Meir. Cette décision est importante et devrait aller de soi dans un État juif, où chaque personne a le droit de prier selon ses croyances, y compris dans l’espace public. »

La décision a été rendue après que la municipalité de Tel-Aviv a rejeté ce soir (mercredi) une proposition de compromis de la Cour suprême dans l’appel de 30 résidents de Tel-Aviv et de l’organisation « Rosh Yehudi » contre la décision de la municipalité d’interdire les prières avec séparation de genre sur la place Dizengoff à Tel-Aviv lors de Yom Kippour.

Dès le début de l’audience, le juge David Mintz a demandé aux deux parties de sortir pour se consulter : « Cette affaire va bien au-delà des mots écrits. Les jours que nous traversons ne sont pas faciles, c’est le moins qu’on puisse dire. Ce serait mieux si ce conflit n’existait pas. »

Il a ajouté : « Nous ne savons pas encore quelle sera notre décision finale, nous avons beaucoup débattu de cette affaire. Peut-être que je me trompe complètement, mais je pense qu’il est possible d’arriver à un accord. On pourrait déplacer les prières dans un autre endroit où elles pourraient se dérouler comme souhaité par les appelants. Ainsi, nous libérerions la place Dizengoff et la prière pourrait avoir lieu de manière publique comme elle est pratiquée dans la plupart des communautés – et tout serait réglé. C’est une question de bonne volonté. Il serait sage de se rassembler et de trouver un accord en ces temps difficiles. »

Les juges David Mintz, Ofer Groskopf et Yechiel Kasher ont critiqué tout au long de l’audience l’attitude de la municipalité et ont eu du mal à comprendre son opposition de principe aux prières dans l’espace public.

Ils ont proposé un compromis pour déplacer les prières au Gan Meir au lieu de la place Dizengoff. Les représentants de la municipalité sont sortis pour se consulter et, à leur retour, ont déclaré que la municipalité rejetait la proposition, car elle s’oppose à la séparation de genre dans l’espace public.

Les juges ont exprimé leur colère face à l’attitude de la municipalité, affirmant : « Ce qui ressort, c’est qu’une municipalité en Israël cherche à discriminer les orthodoxes pratiquants. »

L’organisation Hotam a réagi : « L’esprit sain du peuple juif a triomphé. Le peuple juif veut de la sainteté, veut des prières juives selon la tradition de ses ancêtres, et c’est ce qui a été décidé. Cette décision est une gifle pour l’attitude antisémite de Ron Houldaï et de ses associés, qui cherchaient par haine à éradiquer tout symbole juif de l’espace public à Tel-Aviv. »

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