La Cour Pénale Internationale et ses fantaisies

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La Cour Pénale Internationale est une émanation de l’Organisation des Nations Unies. On peut donc toujours s’attendre au pire de sa part.

Par Guy Millière

Lors de sa création, l’Organisation des Nations Unies comprenait une majorité de démocraties et une minorité de dictatures. Depuis la décolonisation, au cours des années 1960, un changement radical s’est produit, et désormais, les démocraties sont très minoritaires au sein de l’Organisation, qui est très largement dominée par les dictatures, les tyrannies, les régimes totalitaires. Les pays membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), qui compte cinquante-sept membres, y forment un bloc supérieur en nombre à celui des démocraties occidentales. Le mouvement des pays non alignés, pays qui sont en fait alignés sur des positions résolument anti-occidentales, compte cent-vingt pays, ce qui constitue une majorité très nette, et les pays de l’OCI en font tous partie. En Assemblée Générale, les textes les plus délirants et les plus abjects sont aisément (et logiquement) adoptés, surtout lorsqu’ils sont anti-israéliens. Comme l’a dit Abba Eban dans les années 1970, au temps où il était ministre des affaires étrangères d’Israël, si une résolution était présentée à l’assemblée générale de l’ONU disant que la terre est plate et que c’est Israël qui l’a aplatie, elle serait votée à une écrasante majorité.

Les résolutions les plus néfastes sont, en général, bloquées au sein du Conseil de Sécurité par les États-Unis qui font partie de ses cinq membres permanents, disposent d’un droit de veto, et sont dès lors seuls à sauver l’honneur du monde occidental : la France et le Royaume-Uni, qui disposent aussi du droit de veto, adoptent le plus souvent la position couchée de la carpette sur laquelle on peut s’essuyer les pieds, et sont prêts, à la différence des États-Unis, à laisser passer n’importe quoi, y compris le pire.

L’UNESCO est elle-même une émanation de l’ONU, et est censée préserver l’héritage culturel de l’humanité, mais procède désormais à des falsifications qui sont tout particulièrement intenses lorsque, sous l’influence des pays musulmans, il s’agit de la culture juive, et dans les documents de l’UNESCO, les sites les plus sacrés du judaïsme reçoivent des appellations islamiques : le Mont du Temple est appelé Dôme du Rocher, le Kotel (mur des lamentations), mur d’al-Buraq (la créature ailée qui est censée avoir permis à Mohammed de monter au ciel vers le paradis d’Allah), le Caveau des Patriarches, sanctuaire d’Ibrahim.

Le Conseil des droits de l’homme, soumis à la même influence, ne trouve depuis des années qu’un seul pays sur terre qui viole des droits de l’homme et ce pays est, bien sûr, Israël, et ne comptez pas sur le Conseil des droits de l’homme pour s’intéresser à ce qui se passe en Iran ou dans d’autres pays islamiques où ont cours des pratiques ignobles et où sont perpétrés des crimes atroces (Iran et Syrie, par exemple), non. Les États-Unis ont quitté ce conseil ignoble sous Ronald Reagan, sous George Walker Bush, puis à nouveau sous Donald Trump. Ils y sont retournés sous la présidence de Bill Clinton, sous celle de Barack Obama, puis sous celle de Joe Biden : il faut toujours attendre le pire d’une présidence démocrate aux États-Unis.

La commission sur le désarmement a été présidée plusieurs fois par des pays qui se livrent au trafic d’armes.

Le GIEC est une excroissance stalinienne de l’ONU au sein de laquelle des “scientifiques” sont chargés de trouver que la terre se réchauffe et de faire des recommandations communistes : tout scientifique qui refuserait de trouver ce qu’il serait chargé de trouver ne pourrait rester membre du GIEC, qui fonctionne comme le Soviet Suprême en matière d’environnement.

La Cour Pénale Internationale est à l’avenant. Elle compte dans ses rangs l’Autorité Palestinienne (sous le nom d’État palestinien !), qui est une entité terroriste antisémite. Son procureur, Karim Asad Khan, est un musulman britannique ayant lui-même des penchants antisémites. Et je laisse de côté les accusations portées contre lui qui semblent montrer qu’il est un prédateur sexuel.

Il vient de décider d’émettre des mandats d’arrêt internationaux à l’encontre de Binyamin Netanyahou, premier ministre d’Israël et de Yoav Galant, ancien ministre de la défense d’Israël.

Prendre ces décisions, totalement infondées, dans un moment où Israël doit se battre pour sa survie contre des ennemis voulant détruire Israël est moralement répugnant.

Prendre ces décisions, surtout un an après le massacre de Juifs le plus atroce, le plus ignoble, le plus barbare depuis la Shoah, et les prendre parce qu’Israël mène une action visant à éliminer l’organisation terroriste islamique à buts génocidaires Hamas, responsable du massacre, les prendre alors qu’il est établi que le Hamas se cache lâchement derrière les civils qu’il utilise comme boucliers humains et qu’il est établi aussi qu’Israël fait tout ce qui est possible pour éviter que des civils soient tués, et le fait au péril de la vie de soldats israéliens, est pire que moralement répugnant et constitue un sommet dans l’abjection.

Prendre ces décisions en disant qu’Israël a provoqué la famine dans la bande de Gaza alors qu’Israël n’a cessé de laisser entrer des quantités de nourriture permettant très largement aux habitants de la bande de Gaza de se nourrir, et qu’il est établi que le Hamas confisque la nourriture qui entre et porte seul la responsabilité d’éventuelles pénuries, et prendre ces décisions en utilisant les nombres de morts fournis par le Hamas à des fins de propagande anti-israélienne, et en sachant que ces chiffres sont sans aucun doute démesurément accrus et donc fictifs, est tout aussi moralement répugnant et constitue aussi un sommet dans l’abjection.

Prendre ces décisions montre que la Cour Pénale Internationale est une imposture à éliminer.

Elle ne dit pas le droit international. Elle est au droit international ce que le Djihad Islamique est à la démocratie.

Tous les pays d’Europe en sont membres et devraient décider d’en sortir avec fracas et indignation.

Seul Viktor Orban a dénoncé la décision, dit qu’il ne la respecterait pas, et ajouté qu’il invitait Binyamin Netanyahou à une visite officielle en Hongrie.

Les dirigeants d’Europe occidentale au pouvoir ont tous fait preuve d’une lâcheté complice et nombre d’entre eux ont dit qu’ils placeraient Yoav Galant et Binyamin Netanyahou en état d’arrestation s’ils entraient sur le territoire du pays qu’ils gouvernent.

Les États-Unis, qui n’ont jamais fait partie de cette Cour, ont dénoncé la décision, et Donald Trump prendra dès janvier 2025 les sanctions qui s’imposent.

Inutile de dire que les décisions de la Cour Pénale Internationale vont être utilisées par tous les antisémites, tous les ennemis d’Israël, tous les amis du Hamas et de ses projets génocidaires anti-juifs pour cracher davantage encore la haine qui les imprègne.

Ces décisions sont faites pour cela : c’est exactement cela que veut Karim Asad Khan. C’est ce qu’acceptent et entérinent, à l’exception de Viktor Orban, les dirigeants d’Europe occidentale au pouvoir. Et ils diront qu’ils combattent l’antisémitisme et sont amis d’Israël. Quelle bande d’infects hypocrites !

© Guy Millière pour Dreuz.info

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