Trop de civils sont blessés ou tués à Gaza, mais personne ne connait leur nombre réel ; nul ne connait non plus le nombre des morts parmi les terroristes et ceux qui les assistent. Mais à l’évidence, les pertes civiles sont la conséquence de la guerre déclenchée par le Hamas qui a assassiné des civils israéliens, et qui dissimule sa puissance militaire au sein de la population civile transformée en bouclier humain. Le Hamas aurait même tiré sur ses propres citoyens pour les empêcher d’obéir aux Israéliens qui leur a demandé de se mettre en sécurité au sud de Gaza.
Les crimes de guerre du Hamas sont nombreux et incontestables. Les terroristes ont attaqué les pacifiques spectateurs israéliens d’un festival de musique. Deuxièmement, les mêmes ont reçu l’ordre de violer et d’agresser sexuellement leurs victimes, transformant ainsi l’agression sexuelle en arme de guerre. Troisièmement, des milliers de roquettes ont été tirées sur des cibles civiles israéliennes. Quatrièmement, le Hamas a construit un réseau de tunnels qui débouchent à proximité des zones civiles israéliennes dans le but d’assassiner et d’enlever des civils. Cinquièmement, ses lance-roquettes et ses centres de commandement ont été délibérément logés dans des zones urbanisées, afin d’obliger Israël à causer des dommages collatéraux au sein de la population civile. Sixièmement, des enfants et même des bébés ont été utilisés comme boucliers humains pour empêcher Israël de sauver ses otages. Septièmement, des hôpitaux, des écoles, des mosquées et d’autres ressources civiles ont été transformés en zones de guerre. Huitièmement, des garçons et des filles de 13 et 14 ans ont été recrutés comme terroristes. Neuvièmement, le Hamas a obligé des femmes à devenir des kamikazes qui ciblent des civils israéliens. Dixièmement, il a transformé les Gazaouis travaillant en Israël en informateurs afin de mieux assassiner des civils israéliens.
Le Hamas a félicité l’Afrique du Sud du sale boulot d’avoir intenté une action en justice diffamatoire contre Israël. Depuis la mort de Nelson Mandela, l’Afrique du Sud est une nation en déclin. Cette kleptocratie corrompue affiche des taux de criminalité qui vont croissant et des inégalités massives. Blancs et noirs quittent une Afrique du Sud en faillite. Pour détourner l’attention de ses échecs envers son propre peuple, Pretoria a fait ce que tant d’antisémites ont déjà fait dans le passé : utiliser Israël et les Juifs comme boucs émissaires pour détourner l’attention de ses propres échecs.
Le crime de génocide requiert l’intention de détruire un peuple entier sur la base de son appartenance ethnique, de sa race ou de sa religion. Cela nécessite également des actions calculées pour atteindre cet objectif. Israël a fait exactement le contraire. Il a mis fin à l’occupation de Gaza en 2005, abandonnant sur place du matériel agricole et d’autres ressources matérielles qui auraient pu être utilisées pour transformer Gaza en Singapour sur Méditerranée. Les Arabes et musulmans de Gaza ont bénéficié de services médicaux qui n’existaient qu’en Israël. Des emplois bien rémunérés ont été proposés chaque année à des milliers de Gazaouis. Le résultat final est que la population de la bande de Gaza a augmenté de façon spectaculaire au cours des années pendant lesquelles Israël a été accusé de génocide. Ce ne sont pas des indices de génocide. L’action militaire israélienne n’a qu’une seule considération en tête : protéger ses propres civils contre un Hamas qui lui n’a qu’un rêve en tête, exterminer les Juifs.
Le terme même de « génocide » a été inventé pour désigner l’effort largement réussi des nazis de mettre fin à toute la présence juive en Europe par l’utilisation de chambres à gaz, des fusillades et divers autres mécanismes de meurtre de masse. Transformer ce mot important en une arme contre les descendants des Juifs qui ont survécu au génocide nazi, c’est déformer l’histoire, tordre la moralité et attenter à la décence la plus fondamentale.
Si la Cour internationale de Justice prononçait un verdict de culpabilité génocidaire contre Israël, elle y perdrait le peu de crédibilité qui lui reste. Si cela arrivait, les États-Unis et d’autres pays devraient et quitteraient probablement la Cour : celle-ci ne mériterait pas la légitimité que confère l’adhésion d’un pays digne de ce nom.
Alan M. Dershowitz est professeur émérite de droit Felix Frankfurter à la Harvard Law School, et son ouvrage le plus récent s’intitule War Against the Jewish: How to End Hamas Barbarism. Il est membre de la Jack Roth Charitable Foundation du Gatestone Institute et est également l’hôte du podcast « The Dershow ».