La coalition n’obtient pas la majorité garantie pour faire passer la loi sur le recrutement

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An Israeli soldier wears phylacteries as he prays at the Western Wall, Judaism's holiest prayer site, in Jerusalem's Old City February 22, 2012. The Israeli Defence Force (IDF) has always been a 'Jewish' army. Its rations are kosher, its chaplains are rabbis, and it operates - with the exception of wartime - around the festival calendar. It has never drafted soldiers from Israel's 20-percent Arab minority. But its Jewish identity has always been more cultural than religious. IDF personnel data suggests that's changing. Around 57 percent of Israel's Jewish majority, census figures show, define themselves as religiously observant to some degree. Two relatively small but distinct groups of religious Israelis are growing both in numbers and in power in the military: the ascetic, often apolitical and ultra-pious 'haredim', who join up despite their community's exemption from conscription; and pro-settlement Orthodox Jews, whose dogma focuses less on religious rite and more on the sanctity of Israel's fight for territorial expansion. Picture taken February 22, 2012. To match Insight ISRAEL/RELIGION-IDF REUTERS/Baz Ratner (JERUSALEM - Tags: MILITARY SOCIETY RELIGION)

Le projet de loi a déjà été inscrit à plusieurs reprises à l’ordre du jour de la Knesset, mais en a été retiré à maintes reprises. La raison : la peur de l’embarras public en l’absence de la majorité requise pour sa promulgation. Le ministre de la Défense Ganz a rencontré Mansour Abbas à ce sujet et a transmis en même temps un message menaçant à la direction de la coalition. | Et aussi le recrutement généralisé de Dérhy et Gafni dans l’opposition.

Ces dernières semaines, le projet de loi a été plusieurs fois à l’ordre du jour, dans le but de l’adopter en première lecture, mais à maintes reprises, la coalition a été contrainte de la retirer, craignant que la majorité ne parvienne pas le faire passer à la Knesset. La principale préoccupation concerne les délibérations de la faction Ra’am, que ce soit pour soutenir la loi concernant le recrutement dans Tsahal ou pour s’abstenir.

Lundi dernier, le ministre de la Défense Benny Gantz a rencontré Mansour Abbas dans ce but.

La faction arabe débat s’il faut soutenir la proposition en raison de l’engagement de la coalition, s’abstenir ou accorder la liberté de vote. Une autre considération à laquelle est confronté Mansour Abbas est de savoir s’il faut suivre la conscience et empêcher la colère de la part de la rue orthodoxe, critiquant la faction arabe qui s’oppose à l’État et le soutient des questions importantes – l’enrôlement dans les Forces de défense israéliennes.

Abbas, pour sa part, dit à Be’hadré ‘Harédim qu’il n’a pas encore pris de décision sur la façon de procéder jusqu’à ce qu’une décision soit prise – le vote est retardé, la Haute Cour renvoyant également le dos à la Knesset et attend de voir si cela va trancher la question.

Be’hadré ‘Harédim a appris que de hauts responsables de Kakhol lavan ont blâmé la majorité pour la proposition de la direction de la coalition, c’est-à-dire le président de la coalition Idit Silman et le député Boaz Toporovsky, ainsi que le ministre Zeev Elkin, qui est le ministre de liaison. entre le gouvernement et la Knesset. Le parti a envoyé un message de forte menace aux dirigeants de la coalition selon lequel accorder la liberté de vote au Premier ministre dans le projet de loi pourrait démanteler le gouvernement.

Parallèlement, les membres de la Knesset, le président du Shas, Aryeh Dérhy, et le président du judaïsme de la Tora, Moché Gafni, ont promis une pleine mobilisation de l’opposition, pour voter tous deux contre le projet de loi lors du vote. Il était aussi question d’une pleine mobilisation de la liste commune qui voterait contre la loi, ce qui rendrait difficile pour la coalition de mobiliser la majorité requise.

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