Le référendum kurde aura pour effet l’escalade de la tension non seulement en Irak, mais aussi dans l’ensemble du Proche-Orient, a déclaré à Sputnik le journaliste russe Andreï Ontikov, prévenant d’un danger potentiel de confrontation entre les Arabes et les Kurdes.
Tout en reconnaissant aux peuples, y compris aux Kurdes, le droit d’avoir leur État, la Russie soutient l’idée de l’intégrité territoriale de l’Irak qui est extrêmement importante à présent, le référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien risquant d’affecter la sécurité de la région, a estimé Andreï Ontikov dans un entretien accordé à Sputnik.
«On observe également des tendances séparatistes en Syrie, où les Kurdes entendent tenir prochainement des élections locales. De telles initiatives ne sont pas non plus à exclure en Turquie. Tout cela est le plus sûr chemin vers une guerre entre les Arabes et les Kurdes», a estimé le journaliste.
Et d’ajouter qu’il y avait dans le monde deux pays soutenant le référendum et la séparation du Kurdistan de l’Irak: Israël et les États-Unis.
«Les Israéliens ont soutenu dès le début l’idée d’un référendum car elle contribue à la réalisation de la politique d’Israël, dont l’objectif est de démembrer le monde arabe. Bien qu’officiellement, les États-Unis appellent à reporter le référendum, ils ne sont pas opposés à cette idée en tant que telle», a indiqué l’expert.
Selon ce dernier, l’organisation d’un référendum répond aux intérêts des Américains, car ils sont des alliés de l’État hébreu.
«Par ailleurs, toute la politique américaine de ces derniers temps au Proche-Orient est dirigée contre l’unité du monde arabe», a résumé M. Ontikov.
Un autre interlocuteur de Sputnik, le journaliste turc Majid Azzam, a indiqué pour sa part qu’en rejetant l’idée même du référendum, Ankara essaie de persuader la direction du Kurdistan d’y renoncer et insiste sur l’intégrité de l’Irak.
L’analyste iranien Hadi Afqayi a confié à l’agence que Téhéran était préoccupé par une perspective d’établissement des relations kurdo-israéliennes, ce qui pourrait finalement se répercuter sur la sécurité de l’Iran.
Or, le porte-parole du gouvernement régional du Kurdistan irakien Safin Dizayi a insisté sur le fait que la communauté internationale n’était pas préoccupée par le futur référendum, mais plutôt par la date de sa tenue.
Le Parlement irakien a exprimé mardi son opposition catégorique à l’organisation d’un référendum sur l’indépendance du Kurdistan, en le qualifiant de contraire à la Constitution du pays. La position de Bagdad a été soutenue par Ankara, Téhéran, Washington et Londres. Pourtant, la décision de l’exécutif irakien «est sans valeur» aux yeux des Kurdes.
Source fr.sputniknews.com
J’ai lu quelque part l’histoire d’un tsar russe demandant à son aumonier: prouvez moi l’existence de D.ieu
en3 mots et l’aumonier de répondre :les juifs sir .