Le projet de loi a été approuvé en deuxième et troisième lectures, après que toutes les objections ont été surmontées. Le vote final était 39-29 voix en faveur de ce projet. Le projet de loi a été modifiée de manière significative par rapport à sa version originale. La loi entrera en vigueur le 3 juillet prochain.
Au cours de la journée, il a été décidé que la base de données ne comprenne pas les empreintes digitales de toute personne âgée de moins de 16 ans et qu’elle ne sera pas utilisée pour des applications de police inhabituels.
Les nouveaux ajouts à la loi ont pour but de modifier les modalités de la constitution de la base de données biométriques, dans laquelle tous les résidents de l’État auront leur photo et empreintes digitales, mais pour ceux qui s’y opposent, leurs informations personnelles seront liées à leur carte à puce. De ce fait, ils devront renouveler leur passeport et carte d’identité, une fois tous les cinq ans au lieu de dix.
MK Nissan Slomiansky (de Bayit haYehoudi), président de la commission de la Constitution, du droit et de la justice, a salué les modifications apportées à la loi. « À la dernière minute, nous avons inclus [la mention] que les empreintes digitales des mineurs ne seraient pas ajoutées à la base de données. Et tous ceux qui ne souhaitent pas figurer dans la base de données peuvent demander a ce que leurs empreintes digitales en soient supprimées. »
Plusieurs députés ont rejeté cette loi de données biométriques car ils la considèrent comme une atteinte à la liberté personnelle.
M. Yael Cohen Paran (Union sioniste) a déclaré que le public israélien n’a pas compris encore ce que signifie la loi, mais quand il le saura, il sera en colère.
M. Zuhair Bahloul (Union sioniste) a déclaré que la création d’une base de données biométriques était irresponsable à la lumière des allégations selon lesquelles le Comité national démocrate a été piraté pendant l’élection présidentielle américaine de 2016 et que la base de données mettrait les Israéliens en danger si leurs renseignements personnels étaient volés .
Cependant, Mme Yulia Malinovsky (Israel Beyteinou) a défendu la loi. « Il n’y a pas de débat quant à savoir si les cartes à puce sont nécessaires ou pas. Nous sommes dans une nouvelle ère et une base de données biométrique est nécessaire. Je suis convaincue que la situation en Israël est bonne par rapport à d’autres Etats (où la situation s’apparente a celle du Far West) ».
traduit et adapté par Ashdodcafe
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