Le centre de recherche « Chotam » a fait paraître un compte-rendu concernant les tendances actuelles du fonds nommé le Kéren ha’hadacha (New Israël Fund), mettant le doigt sur une intervention plus que déplorable dans la vie publique israélienne en provenance de cette fondation américaine. Il s’agit cette fois d’une intervention déplorable et inadmissible dans la société locale contre la population orthodoxe ! Ce, après une période au courant de laquelle divers organismes, dont Im Tirstou, ont affirmé et prouvé que cette fondation soutenait divers groupes oeuvrant contre la présence juive en Terre sainte – le tout menant par exemple au fameux rapport Goldstone.
On trouve du reste cette fondation aidant également nombre d’organismes soutenant les migrants illégaux désirant s’installer dans le pays – des non-Juifs fuyant leurs pays, ou au moins désireux de trouver de meilleurs conditions que dans leur patrie. A partir de là le Kéren a lancé une campagne éhontée contre Israël, critiquant le refus des autorités de ce pays d’accepter de tels migrants !
Du reste, l’un des financiers de ce fonds n’est autre que Georges Soros, ce Juif hongrois connu pour son soutien aux plus durs des ennemis d’Israël, dont en particulier les Palestiniens.
Il s’agit donc d’une fondation douteuse, dont la plupart des fonds sont destinés à des organismes et des associations oeuvrant contre le consensus local !
On ne sera donc pas trop surpris à découvrir que le Kéren ha’hadacha s’en prend également au public orthodoxe, et tente d’entreprendre sa rééducation…
Cette fondation était partie prenante, selon Chotam, dans la campagne en faveur du « Chivion benétel » (l’égalité dans le joug – en particulier présentée par une association du nom de « Le’hofech dath ou-chivion », du rabbi réformé Ségev, dont l’ensemble du financement, en un second temps, provenait du Kéren) qui a œuvré durant les mauvaises années de la présence de Yaïr Lapid au gouvernement. Cette association lutte également pour enlever du Grand rabbinat le monopole dans le domaine des mariages, des divorces et des conversions, elle vise à autoriser des cimetières civils, à annuler les lignes d’autobus orthodoxes, à enrôler tous les étudiants en Yechiva…
On trouve le Kéren ha’hadacha aussi en train de financer des campagnes opposées à la « hadrath nachim », à la soi-disant exclusion des femmes dans la vie juive – dans le milieu orthodoxe. Le Kéren œuvre également à imprimer un changement de fond dans cette société, en tentant de forcer l’acceptation d’un nœud de connaissances profanes minimal (« Liba »), en soutenant des personnes ayant abandonné la société orthodoxe et en tentant de faire accepter des femmes dans les partis orthodoxes.
36 associations présentant des programmes s’inscrivant dans la vision de ce fonds reçoivent une aide – qui arrive à la somme impressionnante de 34 millions de dollars… Le tout, pour contrer les droits du public orthodoxes, via des organismes tels que le « Mouvement réformé » et celui conservative, l’organisme « Hillel », ou encore le « Mercaz letsédek lenachim », qui a tenté de faire supprimer la voie « limehadrin » à Méron, réservée aux seuls hommes…
Chotam prouve encore que diverses personnalités assez connues ont reçu une aide de la part du Kéren afin de présenter au public orthodoxe une vision différente de celle qui est la sienne, et d’enclencher un changement dans les mentalités.
Malheureusement, conclue-t-on à Chotam, le public orthodoxe n’est pas toujours assez averti des sommes folles déversées dans ce but, et ne sait pas décrypter à chaque coup les attaques dont il fait l’objet et l’origine de ces conflits. Il est vrai qu’il n’est pas évident d’imaginer qu’un groupe de cet ordre, basé sur les financements a priori neutres en provenance de Juifs américains, puisse viser à détruire le peuple juif, non seulement politiquement et géographiquement, mais même spirituellement…