Dernière nouvelle : la télévision palestinienne a annoncé en date du 20 juin passé que le rav Chelomo Melamed, dirigeant des rabbanim des territoires (selon cette source) a permis aux colons d’empoisonner les puits des villages et des agglomérations rurales dans les territoires (id.).
Le « ministère des Affaires Etrangères » palestinien s’en est pris aux peuples du monde à cet égard : pourquoi n’interviennent-ils pas à sauver les Palestiniens de la soif (puisqu’ils sont censés éviter d’utiliser l’eau courante) ?
Selon Memri, un organisme d’observation de la réalité palestinienne, l’histoire a commencé avec une intoxication en provenance de… Yehouda Chaoul, l’un des dirigeants de l’organisme Chovrim Chetika, qui a avancé une telle thèse face à des visiteurs étrangers, précisant que cet empoisonnement a provoqué voici quelques années le départ de familles vivant dans l’endroit contaminé.
L’Autorité palestinienne a repris cette fausse histoire de Chovrim chetika et l’a développée cette année-ci, l’appliquant à l’ensemble de la Judée et de la Samarie. La « fatva » permettant cet acte a même eu droit à un patron : un rav inexistant du nom de rav Chelomo Melamed, dirigeant des rabbanim des territoires, qui l’aurait donc permis.
Il est vrai que même Chovrim chetika a démenti cette information, ainsi que le rav « Zalman » Melamed (il n’y a pas de rav Chelomo Melamed…).
Ceci n’a pas empêché le narratif en question de continuer à être repris par les responsables des relations avec l’étranger palestiniens, critiquant l’indifférence du monde entier face à la mort prévisible de milliers de Palestiniens… La télévision palestinienne a embrayé, et cette fois-ci, même la Ligue Arabe a dénoncé les méfaits de ce rav Chelomo Melamed (quel bénédiction ajoute-t-on au nom d’un rav inexistant ?)…
Ceci, pendant que Abou Mazen refuse de rencontrer le Président Rivlin à Bruxelles, alors que les deux se sont trouvés dans l’enceinte du Parlement Européen. Cette rencontre aurait pu permettre d’avancer dans les relations entre les deux entités, qui sont actuellement au point mort. Et prouve a priori aux yeux du monde entier à quel point Abou Mazen cherche la paix. Mais pas de soucis à se faire : le monde entier se ferme les yeux. Espérons juste qu’il saura tout de même comprendre que l’accusation portée contre les Juifs d’empoisonner les puits est quelque peu démodée…
Toutefois, quelques jours plus tard, Abou Mazen s’est rétracté : non, vous n’empoisonnez pas nos puits.
Comme disent nos Sages : que pensait-il au départ, et quelle a été sa conclusion ? Laissons nos lecteurs faire leurs choix…
C’est parfait, c’est très bien comme ça. Qu’ils continuent de nous accuser d’empoisonner les puits, de répandre le Sida et la corruption, de tuer des enfants palestiniens pour confectionner nos matsot à Pessa’h, etc. Peut-être que l’européen éclairé finira par percevoir le caractère quelque peu ridicule de ces accustions d’une autre époque?
Juste par souci de précision: Memri n’est pas un organisme d’observation de la réalité palestinienne, c’est un organisme de veille des medias arabes.