C’est ce qu’a déclaré Ma’hmoud Abbas, à la suite des fort nombreux attentats perpétrés ces jours-ci.
Quand on sait un peu ce qui se passe dans l' »empire familial d’Abbou Mazen » (alias Ma’moud Abbas), on peut comprendre le désespoir de ces jeunes : la pourriture gangrène leur establishment à un plus haut point, et effectivement, pas grand espoir, quand on ne fait pas partie du pouvoir, d’arriver à quelque chose…
Il s’avère en effet que les deux fils du Président de l’AP, Tareq and Yasser, sont propriétaires d’un empire économique dans les territoires, d’une valeur de centaines de millions de dollars, et ils comptent sur leurs relations avec leur père pour continuer à prospérer.
Et l’effort actuel de Ma’hmoud Abbas est de trouver un successeur qui lui convienne et qui assurera, à la fois, la poursuite des affaires commerciales existantes de ses enfants et leur bien-être. Il a rejeté la requête de quatre pays arabes – l’Egypte, la Jordanie, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis – de combler le fossé avec son rival, Mohammed Da’hlan.
Les deux fils d’Abbas possèdent un énorme consortium d’affaires appelé « Falcon » qui s’est emparé de tout le marché du travail et des commerces dans la Bande cisjordanienne de Judée-Samarie. Abbas soutient ce groupe et il a ménagé des conditions très favorables qui leur donnent de gros avantages sur la concurrence des autres entreprises. De plus, divers fonds palestiniens semblent avoir été détournés de leur destination afin de conforter ces entreprises. Tarek Abbas est présenté aussi comme ayant vendu clandestinement des antiquités provenant des territoires à l’étranger et qu’il a investi dans l’achat de terres et la vente de concessions commerciales.
Quant au concurrent d’Abou Mazen, Da’hlan, il prétend qu’Abbas cache à l’étranger une somme de 600 millions de dollars, tirés des 1,4 milliard de dollars que le Premier Ministre de l’époque, Salam Fayyad lui a transféré juste après la mort d’Arafat.
La corruption de la famille Abbas est le sujet brûlant des territoires. Il est évident que quiconque succède à Abbas devrait mettre la maison en ordre et éradiquer la corruption au sein du gouvernement.
De quoi effectivement désespérer de l’avenir !
