En ce jour de dimanche le 21 juillet a lieu le jeûne du 17 tamouz – repoussé, car le vrai jour était hier, Chabbath, mais on ne jeûne jamais en ce saint jour (sauf à Yom Kippour).
Le fait que cela n’est que le lendemain du jour réel n’a pas d’incidence réelle, sauf que, dans des cas de mauvaise santé ou autre, il est possible plus facilement de dispenser une personne de jeûner.
Plusieurs raisons sont invoquées pour ce jeûne, qui marque en fait le début des trois semaines de deuil de la destruction du Temple, durant lesquelles toute réjouissance est exclue, en particulier les mariages, on ne se coupe pas les cheveux (durant toutes ces 3 semaines chez les Achkenazes, moins longtemps chez les Sefarades) puis, vers la fin de cette période, surtout à partir de roch ‘Hodech Av (qui a lieu un vendredi cette année, donc ces restrictions seront surtout à respecter à partir du dimanche, pour les Achkenazes), on ne change pas d’habits (on mettra ses habits durant la semaine d’avant, afin qu’ils soient déjà moins nets) et on se lavera le moins possible.
Les raisons du 17 tamouz :
– C’est le jour où Moché brisa les Tables de la Loi.
- Le jour où l’offrande perpétuelle (korban Tamid) fut interrompue pour la première fois de l’histoire, pendant le siège de Jérusalem avant la destruction du Premier Temple.
- Le jour où une brèche fut percée dans les murailles de Jérusalem, qui conduisit à la destruction du Second Temple.
- Le jour où Apustamus, un officier grec de la période du Second Temple, fit brûler tous les sefarim dans le but d’éradiquer la Tora et ses fidèles.
- Le jour où une idole fut placée dans le Sanctuaire.
On observe le jeûne du lever du jour à la tombée de la nuit, sans nourriture ni boisson. Mais ce jour n’est pas un jour chômé.